Nomad's Craft: serveur RP MineCraft

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    Einerk, dangereux ?

    Fridd
    Fridd
    Nomade


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    Message  Fridd Ven 8 Juil - 13:08

    HRP Pour comprendre à peu près ce qu’il va se passer maintenant, il vaut mieux connaître l’histoire de Fridd, faute de quoi, certains éléments vont vous échapper lors de la lecture HRP


    Les nomades étaient tous réunis autour d’un bon feu ce soir-là. La bière et l’hydromel étaient de service, ainsi que la bonne humeur. La fusion des deux groupes venaient de se faire et tous apprenaient à se connaître. Ils riaient, parlaient, se moquaient, voire même se fâchaient pour certains. Un seul restait impassible à tout ceci. Comme il entendait certains de ses nouveaux compagnons, l’appeler, il se leva et les rejoignit. Environ 1m 80, les cheveux longs et roux, il était âgé de 44 ans. D’ici 2 semaines il fêterait les 45.

    - Alors qui es-tu toi et pourquoi restes-tu seul un jour de fête tel que celui-ci ? Lui demanda l’un d’entre eux.

    - Je suis Einerk Kyirnn. Je ne suis pas très bavard, fatigué, et mon frère est mort il y a trois jours.



    Einerk Kyirnn



    Lorsque je suis né, mes parents avaient déjà un enfant de cinq ans, Zanterra. Je vous en parle en premier, car il a beaucoup influé sur mon destin, par son amour, sa gentillesse, mais aussi par sa méfiance et son antipathie. Ils étaient également propriétaires d’une forge à Actanla, abritant un minuscule mais chaleureux logement à l’étage. Comme mon frère, j’ai suivi une scolarité collective jusqu’à mes 12 ans, âge auquel j’ai commencé à apprendre le métier de forgeron. J’ai appris beaucoup avec mon précepteur. J’étais très bon, ce qui m’a valu toutes les insultes du monde. Alors qu’en fait, je ne faisais que m’intéresser, et prendre la patience de réfléchir. C’est ça je crois la véritable intelligence. C’est prendre son temps, penser, être curieux… enfin bref. Mon frère m’a appris à manier le fer, le modeler, lui donner une forme, une contenance, une particularité. C’était pour moi une sorte d’éveil, une découverte extraordinaire. J’avais ce sentiment de fierté, de satisfaction du service rendu. A force de travail et de persévérance j’en suis venu à faire des choses plus dures, et je n’arrivais plus à éteindre le feu d’enthousiasme qui se consumais peu à peu. Le reste de ma famille ne s’apercevais pas de tout ce que je ressentais, et je préférais garder tout ça pour moi. Ma mère était malade, mon frère avait bien d’autres problèmes et mon père ne faisait que fréquenter les tavernes de jouissance. Bien entendu, il n’oubliait pas ma mère, qui accoucha d’une petite fille lorsque j’avais 15 ans. Je lui ai appris à marcher, et elle était ma seule occupation pendant mon temps libre. Une petite vie tranquille, que beaucoup enviaient. Zanterra allait ouvrir une taverne avec sa future. Notre famille prospérait lentement mais sûrement. Comme nous étions situés dans les quartiers assez riches, mon père côtoyait au quotidien les petits bourges qui venaient s’acheter leurs première épée pour épater leurs amies, les envoyés du Roi qui réclamaient une arme en récompense de tels ou tels tournoi, ou encore les généraux de l’armée royale désirant remplir leurs stocks respectifs de machine à tuer. Mon père les méprisait plus que tout, mais il ne pouvait les jeter de son échoppe, il avait quand même une famille à nourrir. Tout cet argent qui rentrait assurait amplement notre avenir. Seulement, les choses n’étaient pas si simples. Mon père, gonflé d’argent, sombrait de plus en plus dans la débauche et l’ivresse. Au point qu’un jours, un bébé fut déposé devant chez nous. J’avais alors 17 ans. Ce soir là, mon frère et sa compagne mangeaient exceptionnellement avec nous. On frappa à la porte, et lorsque j’ouvrit, je découvrit un nourrisson, tout blanc, comme la neige. Ses yeux rouges braises créaient un étonnant contraste avec ses premiers cheveux noirs. Il avait déjà deux mois et pas de nom. Enfin c’est-ce que nous a dit l’homme qui nous l’a rapporté. Mais le pire était à venir, lorsque nous avons appris que le bébé n’était en fait que mon demi-frère par mon père. Sa mère l’avait avoué avant de mourir de son premier accouchement.
    L’homme qui avait amené le petit parti en laissant planer un froid terrible sur la maison.
    La première idée de Zanterra fut de le tuer, pour ne pas causer de peine à maman. Il pensait que le bébé pouvait mettre en danger le bon équilibre de la famille. Je m’y opposa fermement et mon père aussi. Alors Zanterra lui cracha à la figure et s’en alla la tête haute avec sa femme. Les deux enfants de la maison se mirent à pleurer. Ma sœur Yriame parce qu’elle ne comprenait pas pourquoi tout le monde se disputaient, et le nouveau-né parce qu’il avait faim. Le lendemain, mon père me dit de ne pas m’attacher à lui, et de l’emmener le plus vite possible à l’orphelinat d’Actanla.
    Une fois là-bas une charmante dame me dit qu’ils ne pouvaient l’accepté s’il n’avait pas de nom.
    Après l’avoir observé pendant une dizaine de minutes, je la regarda gravement et lui dis:

     Il s’appellera Friddsess Kyirnn, fils de Beurnagan Kyirnn.

    Fridd était réellement né ce jour-là. Lorsque je me retira, je l’entendit pleurer, et une déchirure, que dis-je ? Une crevasse me terrassa d’un coup. Lorsque je me réveillai, j’étais à la maison, et mon père était à mon chevet. Je dormais déjà depuis 3 jours, et aucun médecin n’avait su dire ce qu’il m’était arrivé.
    J’avais sauté mon anniversaire, et une très désagréable surprise m’attendait. Mon père me l’avoua directement après mon réveil.

     Ta mère est partie. Elle n’est toujours pas bien, mais elle a apprit, je ne sais comment, l’existence du gamin. Elle a donc prit Yriame avec elle et elle est partie. Je suis désolé. 

    Deux tristes années passèrent. Mon frère Zanterra était parti dans le Landsvyl reprendre la ferme de son beau-père qui venait tout juste de mourir. A deux, mon père et moi, nous faisions tourné tant bien que mal la forge. Cependant mon père ne désirait pas que je finisse ma vie dans cet horrible bâtiment à la lourde histoire. Je pense que si notre forge avait pu parler, elle en aurait eu es choses à dire.
    Je quittait donc ma maison d’enfance, ainsi que mon père et tous les souvenirs de ma famille. Ma route me conduisit à l’Est. Après quelques heures de marche, je me suis arrêté dans une belle maison en bois avec une cheminée en briques. Dedans, m’attendaient ma sœur et ma mère. Sauf que ma mère était morte. Yriame qui était restée à son chevet la croyait encore vivante. Elle n’avait que cinq ans. Je l’ai envoyé se couché car il était près de minuit. Je suis sorti et je l’ai enterrée. Le lendemain ,j’ai raccompagné Yriame jusqu’à la forge, et je n’ai jamais dis à mon père que ma mère était morte.
    Mais je crois qu’il l’a découvert seul, même si je n’ai jamais su comment.
    Enfin, … toujours est-il que je me suis retrouvé seul encore une fois. J’ai longtemps marché, sans but précis. Jusqu’au jour de mes 21 ans où j’ai décidé de m’engager. L’armée Royale est impressionnante par son nombre, mais aussi par la pression qu’elle exerce sur ses soldats. J’ai appris à manier l’épée, la lance puis l’arc. Je crois que c’est l’arme que je préfère, car elle permet de ne pas sentir directement la mort. Lorsque que l’on donne un coup d’épée, le choc qui se fait se répercute dans tout le corps, ce qui délivre une impression très désagréable. Lorsqu’on tire une flèche, on ne ressent pas cette terrible déflagration. Quelque part on pourrait dire que c’est assez lâche, moi je dirais que c’est humain. Ou peut-être inhumain, puisque l’homme est mauvais de nature. Enfin, j’y ai passé au moins quatre ans. J’étais censé en faire dix, mais je suis parti avant. Ou plutôt je me suis enfui. Avec quelques camarades, on a profité qu’un de nos amis était de garde, et il nous a laissé sortir. Comme on avait pas fini notre temps, on risquait au moins 5 ans de placards en temps que déserteurs. C’était complètement con, en plus on était même pas en conflit avec personne. Du coup, c’est avec nos ex-camarades au cul, qu’on a parcouru plus de la moitié de Verya à pied. C’étaient les plus belles années de ma vie. Pendant au moins dix ans, on a écumé les tavernes pourries de tout les coins les plus infâmes de la région. On avait retrouvé des anciens amis à Shimon, et ensemble on était une véritable bande de salopards. J’ai appris à jouer de la musique, et j’ai découvert les véritables joies de l’amitié. Je me rappelle, quand, on entrait à 10 dans une taverne, il y avait toujours une magouille à faire. On essayait toujours de pigeonner quelqu' un lui refiler des trucs pourris, lui piquer son fric. Et à la fin, ça finissait en bagarre générale. Quand on se réveillait le matin, on savait même pas où on était, et on repartait tous ensemble, la joie au cœur. Mais ça non plus sa pouvait pas durer. Un soir, on s’est fait repérer par les ex-camarades, les  pantins  qu’on les appelait. On a essayé de se barrer en douce, mais ça n’a pas marché.
    Ils se sont tous fait prendre, à part moi et Gaahl. On avait plus rien à faire. C’est alors que Gaahl m’a raconté qu’il connaissait une bande de gars, à Actanla, qui avaient du travail. Comme j’étais fauché, et que j’avais rien à faire, je l’ai suivi, et je me suis retrouvé assassin à la solde d’un infâme type qui contrôlait une bonne partie de la ville, grâce à ses fraudes, ses arnaques et son influence.
    J’ai tué sans pitié des hommes qui n’avaient jamais fait de mal à une mouche. Cela a duré un an. Je commençais à devenir connu, et surtout, j’étais recherché par tous les comtés. Je n’avais aucun endroit où me réfugié. Mais peu m’importais, je me sentais fort. J’étais devenu une véritable bête, qui n’attendait que les ordres de son maître pour détruire, d‘un coup de lame, le destin d‘une famille. C‘était une vengeance personnelle. Quelque part, je me battais contre la mort, qui avait emporté une partie de ma famille. Même parfois, je tuais sans qu’on me l’ai demandé. Ma soif de meurtres de ne se s’envolait jamais. Il me fallais tuer. C’était ma raison d’être. J’avais déjà 44 cadavres à mon actif, à 36 ans. Le double meurtre que je m’apprêtais à commettre allait mettre fin à ma carrière d’animal.

    Une fois entré dans la maison par une fenêtre entrouverte, je me suis mis à chercher des traces de vie humaine. Tel un animal, j’humais tout ce qui se présentait à moi. Le premier, c’était une femme de 21 ans. Elle ne m’avait pas vu, et ma dague vint transpercer violemment sa glotte, dans un bruit sourd d’étranglement accompagné de mon rire sordide de satisfaction. La lumière s’alluma alors. Je ne m’étais pas rendu compte qu’une deuxième personne dormait dans un lit à l’autre bout de la pièce. Cette personne s’était mon père.
    Il hurla:  Yriame !!
    Tout se passa alors très vite. Alors que je venais tout juste de comprendre que ma sœur était morte par ma propre main, mon père m’envoya un coup terrible au ventre. Il ne devait surtout pas me reconnaître.
    Je profitai du moment pour l’enlacer une dernière fois, et je lui dis toute ma peine. C’est alors qu’il compris, mais à ce moment-là, il était déjà mort.

    Une semaine plus tard, j’étais convoqué par l’Eglise pour l’enterrement de mon père. Yriame aussi avait été enterrée. A côté de moi se dressait un jeune homme. Il avait presque la vingtaine, et il me regardait tristement.
    Je le pris dans mes bras et lui dit:

     Bonjour Friddsess. Ca fait longtemps que j’espère te rencontrer réellement. Je suis en quelque sorte … ton frère, et je m’appelle Einerk

    Il fondit en larmes. On a beaucoup parlé ensemble. Il parlait de tout ce qu’il voulait faire plus tard, de ses amis à l’orphelinat, de ses évasion ratées, des lettres que lui envoyait notre père à chacun de ses anniversaires.
    On a reprit la forge ensemble. Je lui ai apprit tout ce que je savais. Le malheur voulu qu’il nourrisse une haine effroyable envers la guerre et les êtres humains. Sa rage enflammée l’emmena en prison. C’est alors que mes antécédents judiciaires ressurgirent.
    Le feu de la folie s’était éteint en moi, mais juridiquement, j’était coupable de bien des choses. Pendant son séjour en taule, j’ai été rattrapé. J’ai eu le temps de lui laisser une dernière lettre, et aussi une dernière larme. J’étais coupable du meurtre de 46 personnes, et j’étais également un déserteur. Je crois que c’est Gaahl qui a parlé sous la torture avant d’y laisser la vie.

    Arrivé à la grande porte, ils me saisissèrent et, à grands coups de pieds et de poings, il me dégagèrent de Verya. Lorsqu’elle se referma derrière moi, j’avais tout perdu. J’étais dehors, sans rien ni personne.

    J’ai erré pendant des années, dans la misère la plus noire. Maudissant les Dieux, les humains, et tout ce qui pouvait me faire face. Et puis ma route a croisée celle d’Arceyus et sa sœur Lyna. Quand je leurs ai raconté mon histoire, ils sont devenus méfiants. Mais peu à peu, ils ont appris à me connaître, et j’ai réussi à gagner la confiance d’Arceyus, ce qui n’est pas mince affaire.

    Désormais je suis ici avec vous. Maintenant, qui sait où le destin m’emmènera ?
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    Message  Fridd Jeu 6 Oct - 9:31

    Après une semaine d’errance, Einerk avait réussi à dompter ce mal profond qui l’avait dévoré d’année en année. Cette peste intérieure s’en était allée, aussi vite qu’elle était venue.
    Ce phénomène, qui lui était nullement étranger, était la conséquence d’une trop grosse présence de personne dans un environnement où il n’était pas à l’aise.

    La seule question qui lui pourrissait la tête depuis son départ, était « revenir ? ». Comment pourrait-il se justifier après tout ça ? Si Arceyus avait tout dit, Einerk ne reviendrait pas. D’un autre côté, même s’il n’avait rien dit, les autres se doutaient peut-être déjà de quelque chose. De toute façon, à bientôt 47 ans, envahi par un passé bien trop obsédant, peu à peu englouti par une grande entaille à la jambe qui de jour en jour s’infectait, ses possibilités étaient très réduites. La fin était très proche. Il le sentait d’ailleurs. Mais pour lui, rien n’était fini. Il lui fallait tout concrétiser. Il se devait d’achever une vie bien remplie, ou par un geste d’une très grande bonté, ou alors en se laissant emporter par son malaise psychologique.


    Tapi dans de hautes montagnes enneigés, il cultivait depuis quelques jours une haine sans pareil.
    Il redevenait animal. Le sentiment de tuer pour survivre s’amplifiait de plus en plus. Il se tenait les deux bras pour échapper à la froideur mordante de l’extérieure de la grotte. En suivant un mouvement de balancier allant de l’avant à l’arrière, il se mordait les doigts. Il s’était déjà rongé plusieurs ongles jusqu’au sang. La dague assise à ses côtés lui avait déjà servi pour sa première tentative de suicide.
    « Plus je suis mal, et plus j’ai envie de tuer. 5 jours que je n’ai rien mangé. Je sens tous ces insectes qui me montent dessus comme si je n’était rien qu’un obstacle, alors qu’ils ne savent pas que j’ai le pouvoir de tuer. HAHAHA je suis vraiment le plus fort ! Ma volonté est sans égal. Je les tuerai tous. TOUS sans exception ! Alors ce poignard qui a failli me détruire les détruira eux ! »

      La date/heure actuelle est Lun 20 Mai - 8:09