Nomad's Craft: serveur RP MineCraft

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    L'avenement d'une nouvelle religion

    Fridd
    Fridd
    Nomade


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    Message  Fridd Mer 20 Avr - 22:48

    Fridd était attablé à la taverne, une bière à la main, quasi-finie. Seul, dans un coin, il réfléchissait.
    Bientôt un mois, les jours se ressemblaient de plus en plus. Entre les uns qui partaient à la chasse, d’autres à la mine et encore d’autres aux champs, il n’arrivait pas à se trouver une place.
    Il avait besoin d’être seul. Les autres à côté, riaient, buvaient, et mangeaient. Il ne le virent pas se glisser jusqu’à la porte et sortir dans le froid mordant de la nuit. Là, il emprunta silencieusement le grand tunnel le conduisant jusqu’à ce somptueux édifice qu’il avait lui-même bâti.
    Le Temple, avait en pleine nuit, une allure assez inquiétante. Il n’était pas éclairé et les deux grandes portes s’imposaient majestueusement dans l’ombre des quelques torches qui les surplombaient.
    Fridd tira un des lourds battants et entra.
    Les grandes croix de bois sur les murs clamaient silencieusement, la cause de ce lieu.
    Il s’assit au premier rang, devant la stèle de pierre symbolisant une tombe.
    Là, il se mit à songer.
    «Comment le leur dire ? Que faire de cet odieux passé qui hante mes nuits ? Le révéler ? Ou bien continuer de mentir … NON ! ( Il venait de donner un grand coup de poing sur un des accoudoirs ) Ne rien dire, n’est pas mentir. En parler risquerait de créer une méfiance imbécile et inutile. »

    Remarque, « pourquoi pas ? » se dit-il finalement. S’il venait d’une façon quelconque à le découvrir par eux-mêmes, cela serait encore pire. Il quitta le temple, évita de justesse un creeper qui se dirigeait vers lui, traversa le tunnel à grandes enjambées et poussa violemment la porte de la taverne. Là il trouva deux hommes debout sur une table, tenant deux assiettes en équilibres sur leurs nez. Leurs noms lui échappaient mais ils les connaissaient bien, et ce n’était pas le plus important.
    Les autres étaient tous en train de rire, une choppe à la main. Fridd venait d’entrer, et d’un coup l’ambiance retomba. Les assiettes aussi. Le courant d’air venait de souffler toutes les torches de la pièce. Il monta sur une table, alors que tout le monde le regardait. Tous ne le connaissaient pas et certains ne l’avaient même jamais vu.


    « Mes amis !
    Laissez ses torches tranquilles, et venez autour de moi.
    Il y a encore une chose que je ne vous ait pas dite. 
    Il y a encore une histoire inconnue à vos oreilles.
    Une histoire qui m’est très chère.
    Je commence tout de suite. »

    Et effectivement, il commença à narrer son récit.
    Ce récit, il débute une nuit pluvieuse.
    Un briquet dans la main, il admire le brasier du vielle établissement.
    En hurlant, un soldat, plein de brûlures sort par ce qu’il reste de la porte.
    Il soutient un autre soldat, qui a eu moins de chance.
    Fridd non plus n’en a pas, car au même moment, au coin de la rue, surgit une patrouille. Quatre gardes armées jusqu’aux dents.
    Il ne tente rien, il se fait plaquer au sol, et assommer d’un grand coup de gourdin.
    Il se réveille quelques heures plus tard. Le soleil pointe à peine.
    Ses yeux s’habituent de plus en plus à la lumière qui passe par le petit soupirail.
    A côté de lui un homme à moitié nu et aussi à moitié mort.
    A sa gauche, un autre homme qui le regarde. Les cheveux longs, la barbe aussi.
    Une longue plainte arrive des entrailles du bâtiment. Il lève les yeux et aperçoit la porte de la grande cellule située à prés de 2 mètres du sol. Pour l’instant, ils n’y sont que 10, dont une femme.
    La porte s’ouvre en grand, et un garde pousse à l’intérieur deux types au crânes rasés. En suite, il crache une insulte et referme la lourde porte.
    Fridd continue:

    « Là les deux types me captent. Ils s’approchent de moi en titubant. L’un deux a une jambe en moins l’autre a perdu la vue. Celui à qui il manque une jambe me dévisage. Il me reconnaît.
    En fait, je ne l’avais pas remarqué, mais tous me connaissait, et tous savait pourquoi j’étais là.
    Sans le vouloir, j’étais devenu une célébrité. Tous admiraient mon geste.
    Mais plus particulièrement ces types au crâne rasé. Sur leurs bras gauche était tatoué deux croix inversées reliées par une branche commune. Ils m’expliquèrent rapidement, leur haine profonde envers Le culte et les autres religions de l’empire. »
    C’est là que Fridd compris que ces types venaient de la secte vénérant le diable. Koran était leur maître à penser.
    Il avait 21 ans à cette époque là. Révolté, agressif et rempli de haine, il venait de perdre son frère.
    Facilement influençable, il se fit enrôler sans s’en rendre compte.
    L’idéologie était très simple pour lui. Au départ, comme toujours, il n’y avait rien.
    Deux êtres à l’intelligence exceptionnel apparurent.
    Koran et Miven. Miven était le jour et Koran la nuit. Koran était violent, mais Miven était douce et calme. Elle l’aimait et lui aussi. A deux, ils créèrent le monde. Chacun avait son règne. Koran apparaissait la nuit, la lune et Miven le jour, le soleil. Ils avaient toutes le capacités. Le jour Miven mettait au monde les animaux. La nuit Koran créait des monstres de toutes sortes. Au matin, Miven se chargeait de les réduire à néant.
    Mais au final, tout cela n’ avait pas de sens. Alors Miven créa les êtres humains. Koran y violemment était opposé. Pour lui et tous les autres adorateurs de sa secte, les humains, n’étaient qu’une poignée d’êtres fous et sanguinaires. Une fois leurs créations achevées, il s’en retournèrent au ciel pour s’aimer encore plus fort, laissant ainsi la planète à son propre sort. Ils ne s’y attendaient pas, mais les humains évoluèrent, et créèrent des civilisations de plus en plus grandes. Ils devenaient égoïstes et mesquins entre eux-mêmes.

    Fridd adhéra immédiatement à l’idée. Ensemble, ils faisaient tout pour s’échapper.
    Quelques mois plus tard, le plan était terminé et prêt à l’application.
    Un jours où les deux rasées devaient être interrogés et torturés pour la énième fois, le garde entra dans la cellule. Il se laissa tombé à terre. Mais il n’avait pas vu Fridd qui l’attendait plaqué contre le mur. Là, il le jeta contre le sol. Il prit une des grosses pierres et qui jonchaient le sol, et l’égorgea vivant. Tous les autres étaient partis, il étaient seul dans la cellule. Il prit le garde et le déplaça en forme de croix retournée. La tête vers la porte, les bras étendu sur la même ligne et les jambes droites vers l’avant.
    Il sortit. Il découvrait l’extérieur de la prison pour la première fois. Cela faisait près d’un an qu’il était ici. En courant, il atteignit un premier escalier, puis un autre; Là, il pu admirer l’extérieur. Le rempart n’était pas très haut; 6 mètres tout au plus. Il sauta. 3 gardes arrivaient à sa gauche et sa cheville était foulée. Par chance, ces deux compères aux crânes rasés étaient tout près. Ils le virent mais ne lui prêtèrent pas la moindre attention. Il fut capturé et replacé dans la cellule, vide.
    Il se passa encore 1 an, où il était sans nouvelle de rien. Ces cheveux poussaient de plus en plus, et se mêlant avec sa barbe, ils atteignaient le sol. Ils ne voulait pas perdre espoir, alors il se les arracha lui-même.

    « Qu’est-ce que je me sentais con. Je m’étais fait berner comme un gamin. Mais pourtant, ces croyances étaient cohérentes. Je décidais par conséquent, de les modifier un petit peu.
    Revenons en arrière. Miven créé les êtres humains. Koran y est violemment opposé. Mais au fil du temps il s’attache lui aussi à ces êtres innocents et curieux de tout. La suite on la connaît, les deux créatures s’en vont au ciel pour s’aimer à jamais.
    Mais peu à peu, les humains les oublient. Ils apprennent à vivre sans eux et inventent même d’autres dieux. Seulement, contrairement à ce que disais Koran au début, tous ne deviennent pas égoïstes et sanguinaires.»

    Fridd s’était donc éloigné de la perspective violente et agressive de ce groupe de dégénérés.
    Il croit en ça et en la bienveillance de certains hommes, car c’est une religion tolérante, sans enrôlement quelconque, et pacifique.

    Il en était conscient, il venait de créer une nouvelle croyance. Pour lui cela n’était rien de plus qu’une croyance. Réservée tous ceux qui n’approuvaient pas les préceptes du culte, et de ces honteuses balivernes.
    Il resta encore 3 ans enfermé, dans cette cellule humide. Seul, il décida de véhiculer cette nouvelle manière de penser.
    A sa sortie, il se passa cependant une chose à laquelle il ne s’attendait pas. Il fut libéré à l’extérieur et non à l’intérieur des remparts de Verya. Surprit mais heureux, il se gratta la barbe, et sortit. Il était libre, c’était un bon départ, non ?

      La date/heure actuelle est Lun 20 Mai - 8:53