-Mon fils ! Viens manger !
-Ok pa' !
J'entre dans la grosse benne à ordure que nous utilisons en guise de maison. Sur la petite table, un crouton de pain accompagné d'eau malpropre. Après que je mangeasse ce "repas", je parti mendier. Le soir, après avoir récolté quelques pièces de fer, je m'endormis assez vite sans penser à demain. Demain, 14 heures à l'usine... Pfff... Mais bon, tant que nous avons de quoi survivre...
Le lendemain, après avoir passé une nuit assez courte, je me souvenus d'une chose qui me fut plaisir: mon anniversaire ! Mais oui ! Comment ai-je pus l'oublier ! Mais... Papa aussi l'as oublié alors... Je sentais la tristesse m'envahir. Le seul être à qui je faisait confiance, le seul qui m'as bercé pendant ma toute petite enfance... J'essaya de me reprendre. Je sortis dehors, me mit en route vers l'usine.
Vers la moitié du chemin, une surprise m'attendait. Sorti tout droit d'un buisson, mon père me sauta dans les bras.
-Joooyeux anniversaire mon grand ! 9 ans ! Déjà ! Que ça passe vite !
Mon cœur explosa de bonheur.
-Merci papa !!
-De rien mon petit. Ah, et je t'ai préparé un petit cadeau !
Il sortit de sa poche un petit chat automate tout vieux et rouillé.
-Merci beaucoup pa'.
-Bon, ce n'est pas énorme, mais au moins il marche ! Et j'ai raccourci la journée à l'usine. Nous avons quatre heures pour nous défouler avant d'y retourner !
J'était vraiment content. Bon par rapport au gens normaux qui ont des cadeaux énoormes, et qui peuvent passer l'anniversaire avec leurs amis, ce n'est rien, mais pour moi c'est extraordinaire. Mais ça me faisait quand même 10 heures de travail à l'usine...
*****
Je rentra dans le café le plus bourgeois de la ville. Je n'allais pas simplement aller boire un café et discuter avec des amis, j'était en mission. Car oui, je suis bien un des membres les plus respectueux de la plus grande agence de renseignement de la Technopole. Revenons à nos cochons (ou à nos moutons, je ne sais plus). Je chercha la cible de l'œil. Je la trouva très facilement: lunettes d'aviateur, chevelure rousse et mal coiffée, tunique bleuté et pantalon rose. Soit disant en passant, pas très calé niveau style vestimentaire, ce gars là. Bon. Je résume ma mission dans me tête: gagner la confiance de ce gars, se faire inviter chez lui, le distraire quand je serai chez lui et fouiller à la recherche de renseignement sur sa vie. Sur la relation qu'il entretenait avec les extrémistes Moïmar.
La religion de Moïmar est la religion la plus étrange de la Technopole. Elle dit que la nature n'est que le masque de l'orage. Que nous n'avons pas encore dompté l'orage, car si nous l'avions dompté, la nature serait anéantie. Elle dit que dieu a crée un "clone" de l'orage pour nous déconcentrer dans la tâche, car ce dieu trouve que nous ne l'avons pas encore assez remercié.
Cette mission me fut confié juste après un attentat de ces extrémistes religieux Moïmar. Bon, je m'avance vers ce gars loufoque, et je l'interpelle pour le convier à boire un café ensemble. Premiers mots, et c'est déjà dans la poche. Il avait vraiment pas l'air malin, ce gars la.
... Pas malin, que je disais il y a quelques semaines ? Ben franchement, j'était vraiment à coté de la plaque. Il s'était rendu compte que j'était en mission pour une agence de renseignement dès notre première causerie. Résultat: six balles dans les côtes, une vue inerte pendant plusieurs mois et une détérioration musculaire pendant quelques années. Franchement, après ça, je suis maussade. Mais bon, je suis conscient des risques que m'imposerai mon engagement auprès de cette agence.
Malgré que tout le monde croyait que cette agence soutenais le maire, la Production, la Technologie, je suis fier. Car en réalité, c'est tout autre ! Ils ne dit que ce qui nous semblait bon à dire au roi. Nous avons fait maintes fois semblant de ne pas savoir les mauvais coups des rebelles. Mais nous luttons sans pitié contre les extrémistes religieux, par exemple.
Je rentra chez moi, à l'aide d'un chien censé me montrer la chemin. A part courir dans tous les sens, elle ne faisait rien, cette soit-disant "aide". Plein de crampes m'ont accompagné tout le long de la journée, à cause de ma détérioration musculaire. Supporter ça pendant plusieurs années, quelle horreur !
Bon, être dans son loft et dans dans son canapé, ça soulage. Ma prière à Solena (une déesse d'une religion qui a des approches beaucoup plus réalistes) se fit vite, trop accablé par ce que je devais subir. Aiiiiee ! Mes côtes ! Ça pique !
*****
La décision la plus importante de ma vie. Venger mes parents, ma mère morte dans un usine à mauvaise réputation et mon père ayant subi bien des choses dans sa vie ? Où rester dans ma vie, tranquille, avec mes amis, et laisser la nature perdre son combat. Car, oui, je savais que la bombe allais exploser. Depuis longtemps. Mais la nature mérite de nous punir. Nous. Les humains. Pour ce que nous avons fait. Je pense que je vais partir, et me confronter à elle. Je préfère mourir à cause de la nature plutôt qu'à cause de ces imbéciles,abruti, arriéré, bête, bouché, cloche, couillon, crétin, débile, idiot, incapable, niais, sot, stupide. Voilà, je l'ai dit. Je vais laisser la bombe exploser sans rien faire. Voila ma décision.
*****
Il s'approche. Furtivement, je m'accroupis sous des buissons. Il s'approche encore...
-Baannnzzaaaiii !
Je lui lance mon harpon qui sert habituellement pour la pêche. Il s'écroule. Miam, un bon cerf en déjeuner ! Je marmonne:
-Excusez moi Dame Nature d'avoir ôté la vie de cette pauvre création innocente. Que son esprit soit en paix !
Je pensa que je ne devrais pas faire ça, vu ce que la nature m'avait infligé. Elle m'avait volé mes souvenirs. Volé toute image de ma vie antérieure. Elle m'avait rendu amnésique.
Je marche discrètement vers mon abri.
*SCRAAAATCH*
*BAOUMBADABOUM*
-Orage...
*FLIP-FLIP FLIP-FLIP FLIP-FLIP FLIP-FLIP FLIP-FLIP*
-Super....
-Wwwoooaaar !!
Mon cœur fit un bon. Une créature énorme s'avança vers moi. Elle ressemblait à un de ces dragons que décrivaient les troubadours des temps anciens. Vert, avec des cornes rouges qui donnaient l'impression d'être enflammées.
[HRP]Inspiré de: http://image.jeuxvideo.com/images/x3/m/o/monster-hunter-frontier-online-xbox-360-043.jpg [/HRP]
Affolé, je couru. Une course poursuite s'engagea. Je n'avait plus de souffle. Tout d'un coup, une deuxième créature de cette race s'imposa en face de moi. Piégé. Presque mort. La première créature essaya de me mordre. J'esquiva. Je n'avais point d'arme à part mon harpon - qui ne serait d'aucune utilité. J'observa autour de moi.
-Grrrouua... Wwwoooaaarrr !!
Mais oui ! Je pris des brindilles ainsi qu'un bâton creux. Mais une des bêtes réattaqua.
-Aaiie !
Du sang coula en flot. Une douleur colossale s'engendra vers mon coude. Je ne détectais pas l'origine exacte de cette douleur. Tout à coup, ma vue se brouilla. Je voyais des flaques de substances rouge. Une des deux bêtes chargea. Je virevolta. Mes côtes. J'eus l'impression qu'elles étaient brisés.
J'abandonna vite mon idée de faire un feu avec un bâton et des brindilles. Ça prendrai trop de temps.
*RATATATATATA RATATATATATA RATATATATATA !!!!*
Une mitraillette. Un vieillard. Il avait l'air d'avoir environ 80 ans.
Les monstres étaient bien achevés. Je m'apprêtais à remercier ce gentilhomme mais il me coupa la parole:
-Tiens tiens.... Je te reconnais. Tu est bien blessé.
-... Qui êtes vous ? Vous êtes le premier homme que je vois depuis que je me suis éveillé dans cette nature hostile.
-Moi ? Tu était qu'un gosse quand tu m'as vu pour la dernière fois... Tu te rappelle pas ? L'usine ?
A ces mots, mon amnésie se fendille et laisse passer un souvenir. J'eus l'impression de le vivre en temps réel.
____
*Clap* *Couic* *Broum*
*Clap* *Couic* *Broum*
*Clap* *Couic* *Broum*
*Clap* *Couic* *Broum*
Toujours répéter les mêmes gestes, c'est énervant... Surtout avec des bras d'un gamin de huit ans ! Sur le tapis roulant défile une forme noire... tout à coup, elle se réveille:
-Ttsss !!
Je sursata. Je cria:
-Au s'cours !! Aidez moi !! Seigneur ayez pitié !
Toutes les personnes se retournèrent vers moi, stupéfaits. Certains rigolaient même. Moi, toujours en panique. Mon père essaya de me calmer, mais ca ne changea rien. Je criais toujours.
-Mais tu ne la voit donc pas ! Elle est là ! Tue là !
-Mais si je la vois ! Arrête de crier, on va être renvoyés !
Le patron s'avança vers moi. D'un coup, je me calma. Rien de pire que le patron en colère.
-Hum hum. Je vois. Le ridé se fait remarquer.
Tout le monde ria. "Le ridé" était le surnom de mon père. C'était à cause de ses rides, accumulées a cause de sa misère et de son travaille exténuant.
-Vous êtes renvoyé. Ainsi que votre chiard.
___
Je suis crispé.
-Salop !
-Oh oh... Je t'avais connu plus poli...
Il gloussa.
Il sortit une grosse arme de son sac à dos. C'était un lance-flamme.
*FFfffff !!*
Il en fit usage sur moi. Je perdis connaissance.
Je me réveille. Il me sembla qu'il s'était passé des années depuis que j'était tombé dans les pommes. Une douleur massive est présente partout sur mon corps. Je fis un bilan de mon état. Quand mes yeux se tournèrent vers mon bras gauche, horreur.
-Hhhhaaaa !
La moitié de mon avant-bras gauche avait disparut. Je compris d'où venait les flaques de sang provoqués par la morsure de ce monstre. J'essaya de me relever. En vain. Je suis calciné de partout, ma peau est cuite. Des énormes cloques apparaissent partout à cause de la chaleur. Dur dur. Au moins, je n'eusse pas trouvé la mort. Enfin, je suis persuadé que ça ne va pas tarder.
Quand j'en eusse trouvé la force, je rentra chez moi. Tuant quelques araignées au passage, à main nue. Je n'arrête pas de penser à ce souvenir. Il faut que je mange. Et que je dorme.
Je marche. Finalement, j'ai survécus après ces brulures et cette disjonction de la moitié d'un de mes membre corporel. Je marchais vers le petit torrent où je m'occupait de mon hygiène. Je suis bien armé, depuis cet accident. Une horde de zombies apparus à l'horizon. A l'aide de mon arc, j'en abattu la moitié. Mais mon stock de flèches s'épuisa vite. Je ne visait pas encore assez bien. Pendant que je tuait des zombies à l'aide d'une vulgaire machette en pierre, des creepers firent une pétarade derrière mon dos. Je creusa en-dessous de moi, me recroquevilla dans le trou que j'avait formé puis je le referma à l'aide de planches de bois. Quelques creepers étaient entrés dans ce trou avant que je le rebouche. Ils implosèrent. Les planches de bois furent désintégrées à cause de l'explosion. Tous les monstres se ruèrent sur moi. Je donnais des coups en tous sens, mais rien n'y faisait. Je suis exterminé d'avance. Comment ça à pu être possible ? Autant d'hostilités ? Bon, j'arrêta de penser et je combattis. Vlan, vlan, boum, crac, ce fut un combat sans pitié. Les zombies, qui étaient alors à l'ombre, se mirent au soleil et brulèrent, tandis que presque tous les creepers avait explosés. Ils ne restait plus aucune âme à part la mienne cinq minutes plus tard.
J'ai pris une décision. Partir en exploration. Aller à un endroit moins hostile, plus facile à vivre. Mais ce n'est pas que pour ça que je veux partir. Je veut partir pour trouver d'autres humains. Je fit mes valises. La quête commença.
Je tends mon arc... Je le relâche... La flèche fend l'air..
*FFIISSHHHH*
Et elle se plante dans la poitrine du porc. Je repris ma flèche. Et je mangea un morceau de la cuisse du défunt. Il fallait que j'y retourne. Il fallait que j'aille rechercher mon armure. Je me tourna vers le portail. Je reteins ma respiration et j'alla dans cette porte de l'enfer. Trois gasths m'attendent. Je les décima en moins de deux. Ensuite, accidentellement, je frappa un Pig-Man. Et touts ses coéquipiers se précipitent sur moi. Je couru à toute vitesse vers le portail. Je n'allais pas survivre à tous ces Pigs-Man. Un gasht apparait. Il commença à me bombarder. Trop occupé dans ma course, je ne le remarqua pas. Malheureusement, un de ses projectiles toucha le portail et le détruis. Je n'ai point pris de briquet. Même si je créerai un autre portail, je ne pourrai pas l'allumer. J'était fini. Bloqué en enfer
Tous les Pigs-Man s'arrêtèrent.Un homme apparut. C'était apparemment lui qui contrôlait les Pigs-Man. C'était M. Hass, celui qui m'avait brulé à l'aide du lance-flammes. Et il venait vers moi.
-Pitié ! Ayez pitié ! Vous n'avez pas de cœur ? criais-je.
-Qu'est ce qui te fais dire ça ? Arrête de me poser des questions. C'est que j'ai pas l'habitude de réfléchir, moi ! De toute façon, je t'ai attrapé, et je vais en finir avec toi.
Perdu. Deux ans de planque pour que ça finisse comme ça. Car oui, ça fait deux ans que le patron qui m'avait viré moi et mon père me sait vivant. Il as promis de me tuer. Pourquoi, je ne sais pas. Peut-être un passe temps. D'ailleurs, je vais lui demander:
-Pourquoi voulez vous me tuer ?
-Tu veux savoir la vérité ? Je suis le chef des extrémistes Moïmar. Que tu as voulu démasquer nos activités va être fatal pour toi. Car je sais évidemment ce que tu as fait. Ça te suffit ?
-... ?
Je ne comprenais pas.
-Ah, je comprend. Tu est amnésique, c'est ça ? Eh bien tant pis pour toi.
Il m'entoura de grosses cordes et me tira jusqu'à sa base. Un grand manoir en pierre. Il grimpe les échelles pour aller au dernier étage de sa demeure. Il m'accroche à une chaise avec des chaines des fer. Il commença à me faire souffrir. Il m'égratigna d'abord. Puis il commença à arracher les points de sutures là où mon avant-bras avait été gravement blessé. Un bruit, comme une alarme, retentit.
-Bon, j'ai des choses à faire, bouge pas!
-Tu as ma parole.
Il sortit, je cherche toutes solution à me détacher. Les chaines ne sont pas très résistantes, elles vont bientôt se casser. Elles ont rompu ! Je couru jusqu'en bat de cette résidence, puis je trouva plusieurs portails. Je pris le premier, en me dépêchant.
Je fis un pas et je tomba. Le portail menait à un lac gelé. La gamèle que je venait d'effectuer pouvait faire pouffer bien des gens.
Je me rendit vite compte qu'à cause de ce gars, mon corps se vide de son sang. Je suis en train de mourir, je le sais. Je cours tout droit, sans réfléchir, sans penser. Au loin, je vis un feu. Je me dirigea tout doucement vers ces flammes. Au loin, j'aperçu un camp. Des humains. Je couru.
-Mais... peut-être ont t'ils des mauvaises intentions, marmonnais-je.
Mais je sais que si personne ne me soignait, j'allais mourir. Donc je me remit à courir vers le brasier.
Une personne me vit. Elle appela les autres.
-Venez ! Un homme égaré ! Il est blessé !
Ils coururent vers moi. Ils me ramenèrent au camp. Ils étaient dans des tentes en laines, et ils m'ont expliqués qu'ils étaient nomades. Je me suis vite plu ici, il y avait de beau paysages, la mer d'un coté et une grande falaise de l'autre. Ils vivent bien tranquillement ici. Ils y a aussi une montagne volante au dessus de nos têtes, c'est amusant.
*****
Aujourd'hui, je vais leur demander si ils veulent bien vivre avec moi. J'ai postulé pour être "Traqueur", c'est à dire un guerrier qui combat à distance, qui est furtif, et qui peut faire des pièges très compétents. Il ne met pas de grosses armures. Un traqueur peut aussi servir de garde du corps, ou d'éclaireur lors de quêtes (en surface, pas sous terre). A 27 ans, avec autant d'expérience et de jeunesse, j'espère qu'ils vont m'accepter. Ah, et oui, depuis qu'ils m'ont administrés des médicament destinés à me rendre la mémoire, je me rappelle de tout !
Fin des mémoires de DreamerCube
[HRP]Voila, j'espère que ça vous as plu ! Et si vous avez des question, faites le en RP please ^^ Et merci à Antho qui m'as dit comment était le camp. Merci d'avoir lu ! [/HRP]
Dernière édition par DreamerCube le Dim 8 Mai - 16:36, édité 3 fois
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