Déroulement et Montage

NuclearSpiritMan a écrit:Pour Bob l'eponge, en effet Lik, je pensais à des extraits! Dans une version raccourci du BG entier...

Quelques images des nomades de bases qui domptent les éclairs, accompagnés d'un texte, puis un autre texte qui explique la sédentarisation, avec vido des deux royaumes sédentaires. Et enfin un autre petit texte qui explique que ça a foiré, on filme la ville qui explose, to be continued, et un lien vers une vidéo plus complète!

Pour la chaine, on la crée pas tout de suite, si ?

Là où l'être humain s'est perdu...



Il y a des milliers d'années, sur la planète Aleïa, vivait un peuple sage. L'immensité d'Aleïa était pour eux une bénédiction, et ils passaient leur vie à la parcourir inlassablement. De tous les écrits qu'ils avaient, de toutes les mémoires des Anciens, jamais ils n'avaient foulé deux fois le sol au même endroit, tellement cette planète était immense...

A la tête de ce peuple, deux frères: William et Maxence. Unis et soudés, ils guidaient leurs compagnons tel que leurs ancêtres leur avaient appris. Toujours vers le Nord. Ils étaient libre, heureux, ne laissaient jamais trace de leur passage, et vivait de ce que la Nature voulait bien leur offrir.

Mais William voulait voir plus loin que tout cela. Il se plaisait souvent à raconter que la Nature leur avait aussi offert l'Esprit, et qu'ils étaient les seuls êtres vivants à en jouir. Alors il parlait des heures, et montrait aux siens à quel point l'Esprit humain pouvait les emmener par delà l'imagination.

Un soir, alors que l'orage s'abattait violemment au dessus de la grotte qu'ils avaient trouvés, William se tenait à l'entrée, pensif. Il passa la nuit à regarder les éclairs tomber du ciel, embrasant les arbres, faisant trembler le sol. Pendant plus d'une semaine, son Esprit n'était plus au voyage, il repensait sans cesse à ces éclairs, à cette puissance. Il se dit alors que ces éclairs représentaient la seule chose que la Nature ne leur laissait pas approcher.

Quelques jours plus tard, alors que tout le monde mangeait, assis dans une plaine dégagée, William prit la parole:

« Mes amis, proclama-t-il, il me semble que mon Esprit à fait une découverte qui remettra notre conception du monde en question! »

L'assemblée, qui alors continuait à manger, tout en discutant, se prit d'un frisson qui stoppa net chacun des convives. William continua alors:

« Depuis plusieurs jours, je suis entré en réflexion. Nous avons la chance, depuis des millénaires, de parcourir ces Terres, de profiter de tout ce que le monde nous offre. Nous avons su prendre ce qu'Aleïa a bien voulu nous donner..... Mais avons nous réellement tout pris.... »

Le silence se fait plus lourd, presque palpable....

« Non..... Non, nous n'avons pas tout pris! Je dirais même que nous sommes passés à côté de l'essentiel! Nous avons la nourriture, qui nous donne la force d'avancer. Nous avons la roche et le bois, qui nous donne la force de nous protéger. Nous avons le feu.... Mais nous n'avons pas la force! »

Et tandis qu'il dit cela, il frappe de ses mains, les bras tendus vers le ciel. Cette fois le silence. Tous commence à se lever, presque paniqués.... « Mais de quoi parle-t-il?... » crient certains... Maxence, quelque peu désabusés, prend alors la parole:

« Mon frère, je crois que tes pensées t'ont faire perdre le sens de la réalité. De quoi parles-tu donc? »

« Et bien, lui répondit William, je parle de la force! Celle qui nous donnera les moyens d'aller plus loin que ce que la Nature daigne nous offrir.... Je parle de l'orage! »

Cette fois, la panique est général! Orage? Il a parlé d'orage? Tous se ruent dans des cavernes, creusent des abris de fortune....
« Allons, allons, s'écrit Maxence. Calmez vous donc. Le ciel est bleu, il n'y a pas d'orage à l'horizon. William va nous expliquer exactement de quoi il parle. «

« Oui, je vais vous l'expliquer! L'orage est fort, l'orage est puissance.... L'orage nous tue, emmenant dans son âme les enfants jouant dehors, les hommes parti chasser trop loin du camp... L'orage est puissant, et la Nature nous l'offre. Je souhaiterais, qu'à partir d'aujourd'hui, nous mettions tout en œuvre pour prendre ce que nous avons jamais pris, ce qui nous fais peur: L'ORAGE! »

Après ce discours, le peuple entier fut déboussolé. William leur faisait peur. Et il n'avaient jamais connu cette peur, la peur de l'un d'entre eux. Ils lui obéirent alors aveuglément, et le temps passa ainsi....

Louis était décider à alerter son cousin sur ces découvertes. Il lui rendit donc visite, et lui expliqua la situation...

« Quel intérêt y'a t il à avoir du gibier, des poissons, des arbres et des fleurs aux abords de la ville quand on peut les Produire »

Ce fut la seule réponse qu'il obtint de son cousin! Alors il décida de stopper toutes les entreprises dont il était à la tête. Dès qu'Alexandre sut cela, il fit donner ordre aux Miliciens de la ville d'arrêter Louis, au nom de la Production. Mais il était déjà trop tard. Voyant le danger venir, Louis avait amassé le maximum de matière première qu'il put, et avait fui la ville, accompagné de centaines de personnes qui avaient foi en lui.

Alexandre, persuadé qu'il n'arriverait pas à survivre très longtemps, décida de ne pas lancer de recherches, cette perte d'ouvrier allait déjà ralentir beaucoup trop la Production!

Henwick était tout en haut d'un immeuble de 57 étages, surplombant les milliers de kilomètres carrés de bâtiments gris, éclairés par des néons multicolores. Il regardait le tableau de ses ancêtres, et ne put s'empêcher de retenir une larme à la vue d'Alexandre. C'est gràace à lui si aujourd'hui l'Homme avait atteint la pointe de la technologie, et c'est à cause de lui que l'Humanité allait s'éteindre ce soir.

Car il savait. Il savait que le quartier Est de la ville, qui s'était proclamé indépendant, abritait une montagne regorgeant de rebelles prêt à faire sauter la ville de toutes ses installations électriques. Et il savait aussi que le quartier Sud ferait tout ce qui est en son pouvoir pour l'en empêcher. Mais qu'avait il en leur pouvoir? Et bien tout simplement la même arme bactériologique que chaque quartier se devait d'avoir, sous peine d'être écrasé par son voisin. Une bombe ne servant qu'a intimider. Mais les Sudistes n'arrivaient plus à intimider les rebelles, car leur nombre augmentait de jour en jour, et la montagne et ses sous-terrains, plantés au cœur de la ville, leur offrait le meilleur abris possible. Des années à creuser des tunnels, sans qu'aucune autorité ne s'en rende compte, comment était-ce possible......

Henwick n'avait plus le courage de se poser ces questions; il l'avait fait toute la journée, mais ça ne servait plus à rien. Les Sudistes allaient utiliser la bombe, ça, il en était certain, mais quand. A peine eut il le temps de se poser cette question qu'il vit à l'autre bout de la ville des dizaines de traits lumineux s'élever dans les airs.....

La réponse était devant ses yeux. Il vit alors la ville se figer. Il n'avait pas pris le temps de préparer des affaires pour partir. Il ne voulait pas partir, car il aurait été seule. Il voulait mourir avec ce qu'il avait construit, trop vieux pour recommencer ailleurs.

Il regarda alors les dizaines de trait lumineux s'élever, puis des dizaines d'autres. Puis il observa les dessins se courber, pour redescendre maintenant vers le sol. Puis la première bombe toucha la montagne....

C'était fini.......................

Le pays vit le jour il y a quelques centaines d'années. Environ 800 ans pour être plus précis. Le fondateur, William le Conquérant était un fier guerrier, noble, et très sensible à l'appel de la sédentarisation. En effet, il faisait à l'époque partit de la caravane des nomades de l'Est. Il en était le meneur et décida un beau jour, de s'installer là. Ce "là" signifie de nos jours, la magnifique colline des Cieux. Il fonda la première ville de l'histoire : Actanla. Fleurissante et prospère, les marchands des villages environnants s'y ruèrent très rapidement. La population doubla, puis tripla, et augmenta de plus en plus rapidement. Ainsi naquit Verya.

Oui, mais voilà. Toute les belles histoires ont une fin n'est-ce pas ? Et un jour funeste, William mourut. Il ne mourut pas en vain heureusement. EN outre d'avoir créé nos civilisation grandiose, il passa la ville Actanla du stade de "cité état" à celui de "Pays". Il mena 3 guerres pour y parvenir. Sanglantes et très référencés dans nos ouvrages. La première : la guerre des nations, opposa la tribu des forêts à la notre. Comment cela s'est-il soldé ? Personne ne le sait réellement, mais on raconte que William aurait conclut un pacte avec leur chef, qui aurait cédé sa terre par la suite. Puis, vint la guerre des îles. En effet, à l'Est d'Actanla, vous pourrez voir l'océan, et ses îles. Là vivait un peuple inconnu et dangereux. Cette rivalité dura quelques années avant de prendre fin quand William décida d'incendier l'île principale. À ce niveau là, Actanla était déjà plus grande que n'importe quelle nation au monde... Mais voilà, William était un conquérant, un tacticien de génie et un guerrier aguerrit. Il ne pouvait pas s'arrêter et déclara la guerre au peuple du Sud, qu'il appelait les "Sub-sol". Pourquoi ? Quelle question ! Personne ne le sait ! Mais c'était leur identité pour le nouveau roi. Il conquit très rapidement cette terre par la guerre des damnés. On parle peu de celle ci, car elle est devenue le symbole de Koran. En effet, William envoya en avant sur les champs de batailles les prisonniers de ses anciennes conquêtes pour affaiblir les troupes adverses, sans tuer ses propres hommes. En moins d'un an, la capitale Dohro était en sa possession.

On les nomma les Cinq Célestes. Leur but était simple : s'aventurer dans les zones inexplorées et revenir, pour savoir si une conquête était possible. Les années passèrent. Un an, deux ans, trois, puis quatre... et au début du cinquième, les remparts s'ouvrirent pour la première fois depuis leur départ. Il s'ouvrit pour laisser entrer un cheval. Tâché de sang et affolé. Dans une des poches qu'il portait sur son postérieur était glissé une lettre. Elle provenait d'un des cinq célestes.

"5 ans que nous luttons.
5 ans que nous mourrons.
5 ans de peur et de jurons.
On nous avait promit la gloire,
nous avons récolté la mort."



Alors que sait-il passé ? Les soldats ne tardèrent pas à le savoir puisque le cheval avait été suivit. Des traces écrites des gardes de cette période disent qu'une horde de monstres arriva par la forêt. Une lutte s'engagea. Une lutte ? Que dis-je ! Une guerre ! Chaque nuit, les gardes doivent faire face à des hordes de monstres affamés... le Roi, terrorisé par son erreur devint fou. Il mourut, quelques semaines après son début de folie. Il lâcha dans un dernier soupir :

"-Je meurs, je me libère... Luttez... Luttez... Koran ne serait tarder."