Hop, je reposte avec tous ses chapitres ce topic qui avait malheureusement disparu
Si tout va bien, d'ici aujourd'hui ou demain, j'ouvrirai un autre topic RP autour d'un certain thème, et où tout le monde pourra participer
Quel est la preuve de l'identité d'une personne ?
Dans quel partie du corps ou de l'âme réside l'essence d'un individu ?
Est-ce le coeur ? Notre respiration ?
Ou cela n'est-il que la preuve que nous sommes vivants ?
Est-ce dans la profondeur de nos pupilles alors, que nous pouvons trouver et toucher nos âmes ?
Ou cela n'est-il qu'un miroir de notre propre image ?
Est-ce dans notre sang que notre esprit réside et s'écoule ?
Ou cela n'est-il que la preuve de la noblesse de notre lignée ou de sa bassesse ?
Est-ce dans nos mains, créatrices et porteuses de nos espoirs, que s'anime notre volonté ?
Ou ne sont-elles que notre outil naturel ?
Est-ce dans nos questions que se cachent la réponse à notre âme ?
Ou cela n'est-il que vaine mélancolie ?
A mon plus jeune âge, j'ai rencontré un beau jeune homme qui possédait gloire et fortune. Il eût un jour le projet d'investir à l'étranger, et je ne le vis plus durant une décennie entière. Quand enfin, au détour du hasard, je le rencontrais à nouveau, son image me frappa, pour l'unique raison qu'il ne correspondait plus une seule seconde au souvenir que j'avais gardé de lui. Son apparence n'était plus la même ; il avait perdu les beaux traits de son visage, qui était maintenant émacié et éternellement mécontent, et il avait échangé sa livrée et ses rubans pour de vieilles loques de paysan. Ainsi, sa gloire t sa réputation s'étaient envolées, comme des oiseaux dorées qui se seraient échappés de leur cage, et l'homme avait perdu toute sa fortune dans ses projets insensés. Sa personnalité même n'était plus la même. Lui qui avait été un homme si aimable et courtois, se comportait maintenant en être vulgaire et cynique, désappréciant les plus essentielles règles de savoir-vivre.
Ainsi, au sein de cet homme qui en dix ans avait changé du tout au tout, qu'est-ce qui me permettait d'affirmer qu'il était toujours le même qu'à notre première rencontre ?
Quel était la seule chose qui n'avait jamais changé chez lui, malgré tous les bouleversements et renversements de sa vie ?
Son nom.
L'homme répondait toujours exactement au même nom que celui que l'on utilisait pour l'appeler dans sa gloire passée. Il naquit avec son nom et mourut avec, sans jamais qu'un seul trait de son orthographe, une seule intonation de sa prononciation, ne change jamais.
L'unique constante de notre existence est notre nom, ce mot qui encadre notre être, et le sépare du reste. L'appellation qui fait de nous un être unique et reconnu.
... Mais, dans ce cas, quel serait l'impact sur notre identité, si nous pouvions changer notre nom ?
Dans notre Royaume, il est une légende qui conte la romance du Dieu de Vie et de la Déesse de Mort, ces deux personnalités au départ opposées et ennemies, qui dans leur union poussèrent leur amour jusqu'à entremêler leurs noms et en oublier qui ils étaient en premier lieu. Et ainsi, la mort devint le complément de la vie, et la vie celui de la mort.
En référence à ce conte créateur, il est au sein du Royaume une tradition que tous connaissent, mais que nul n'invoque à la légère : l'échange des noms. Quand l'amour d'un couple transcende les différences des deux amants et que chacun d'eux se confondent l'un avec l'autre, leurs noms ne deviennent plus que des appellations qu'ils peuvent s'échanger à leur guise, car chacun d'eux est l'image de l'autre.
A l'âge où je m'accrochais encore aux jupons de ma mère, j'adorais ce conte et ne cessait de rêver à celui qui serait mon amant parfait, le prince suffisamment digne et glorieux pour porter mon nom. Mais en grandissant, j'ai commencé à entrevoir une vision plus pragmatique à cette conception. Si notre nom est l'essence de notre identité, alors le transmettre à répétition ne serait-il pas le moyen de nous assurer une certaine forme d'immortalité ?
Dans mes rêveries d'adolescente, je me mettais à penser qu'il me suffirait de transmettre mon nom à un amant plus jeune, qui à ma mort, connaîtrait une nouvelle amante elle aussi plus jeune, et à son tour, échangerait le nom avec un nouvel amant à la mort du précédent, et ainsi de suite. Le nom survivrait aux affres de la vieillesse de la mort, en poursuivant sans cesse de plus jeunes détenteurs de son identité, brisant ainsi la suprématie de l'érosion du temps...
Ah... ces douces rêveries de jeunesse...
Si tout va bien, d'ici aujourd'hui ou demain, j'ouvrirai un autre topic RP autour d'un certain thème, et où tout le monde pourra participer
Première Partie : l'Origine
Prologue : Son nom
Quel est la preuve de l'identité d'une personne ?
Dans quel partie du corps ou de l'âme réside l'essence d'un individu ?
Est-ce le coeur ? Notre respiration ?
Ou cela n'est-il que la preuve que nous sommes vivants ?
Est-ce dans la profondeur de nos pupilles alors, que nous pouvons trouver et toucher nos âmes ?
Ou cela n'est-il qu'un miroir de notre propre image ?
Est-ce dans notre sang que notre esprit réside et s'écoule ?
Ou cela n'est-il que la preuve de la noblesse de notre lignée ou de sa bassesse ?
Est-ce dans nos mains, créatrices et porteuses de nos espoirs, que s'anime notre volonté ?
Ou ne sont-elles que notre outil naturel ?
Est-ce dans nos questions que se cachent la réponse à notre âme ?
Ou cela n'est-il que vaine mélancolie ?
A mon plus jeune âge, j'ai rencontré un beau jeune homme qui possédait gloire et fortune. Il eût un jour le projet d'investir à l'étranger, et je ne le vis plus durant une décennie entière. Quand enfin, au détour du hasard, je le rencontrais à nouveau, son image me frappa, pour l'unique raison qu'il ne correspondait plus une seule seconde au souvenir que j'avais gardé de lui. Son apparence n'était plus la même ; il avait perdu les beaux traits de son visage, qui était maintenant émacié et éternellement mécontent, et il avait échangé sa livrée et ses rubans pour de vieilles loques de paysan. Ainsi, sa gloire t sa réputation s'étaient envolées, comme des oiseaux dorées qui se seraient échappés de leur cage, et l'homme avait perdu toute sa fortune dans ses projets insensés. Sa personnalité même n'était plus la même. Lui qui avait été un homme si aimable et courtois, se comportait maintenant en être vulgaire et cynique, désappréciant les plus essentielles règles de savoir-vivre.
Ainsi, au sein de cet homme qui en dix ans avait changé du tout au tout, qu'est-ce qui me permettait d'affirmer qu'il était toujours le même qu'à notre première rencontre ?
Quel était la seule chose qui n'avait jamais changé chez lui, malgré tous les bouleversements et renversements de sa vie ?
Son nom.
L'homme répondait toujours exactement au même nom que celui que l'on utilisait pour l'appeler dans sa gloire passée. Il naquit avec son nom et mourut avec, sans jamais qu'un seul trait de son orthographe, une seule intonation de sa prononciation, ne change jamais.
L'unique constante de notre existence est notre nom, ce mot qui encadre notre être, et le sépare du reste. L'appellation qui fait de nous un être unique et reconnu.
... Mais, dans ce cas, quel serait l'impact sur notre identité, si nous pouvions changer notre nom ?
Dans notre Royaume, il est une légende qui conte la romance du Dieu de Vie et de la Déesse de Mort, ces deux personnalités au départ opposées et ennemies, qui dans leur union poussèrent leur amour jusqu'à entremêler leurs noms et en oublier qui ils étaient en premier lieu. Et ainsi, la mort devint le complément de la vie, et la vie celui de la mort.
En référence à ce conte créateur, il est au sein du Royaume une tradition que tous connaissent, mais que nul n'invoque à la légère : l'échange des noms. Quand l'amour d'un couple transcende les différences des deux amants et que chacun d'eux se confondent l'un avec l'autre, leurs noms ne deviennent plus que des appellations qu'ils peuvent s'échanger à leur guise, car chacun d'eux est l'image de l'autre.
A l'âge où je m'accrochais encore aux jupons de ma mère, j'adorais ce conte et ne cessait de rêver à celui qui serait mon amant parfait, le prince suffisamment digne et glorieux pour porter mon nom. Mais en grandissant, j'ai commencé à entrevoir une vision plus pragmatique à cette conception. Si notre nom est l'essence de notre identité, alors le transmettre à répétition ne serait-il pas le moyen de nous assurer une certaine forme d'immortalité ?
Dans mes rêveries d'adolescente, je me mettais à penser qu'il me suffirait de transmettre mon nom à un amant plus jeune, qui à ma mort, connaîtrait une nouvelle amante elle aussi plus jeune, et à son tour, échangerait le nom avec un nouvel amant à la mort du précédent, et ainsi de suite. Le nom survivrait aux affres de la vieillesse de la mort, en poursuivant sans cesse de plus jeunes détenteurs de son identité, brisant ainsi la suprématie de l'érosion du temps...
Ah... ces douces rêveries de jeunesse...
Dernière édition par Surycette le Jeu 7 Juil - 12:46, édité 2 fois
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