Sang et fumé ! Mon histoire ?! Il fût un temps ou elle était contée par de nombreux scaldes, bon et mauvais… Plus souvent mauvais d'ailleurs lorsque j'y repense. Les poèmes ne peuvent tout dire et sont bien trop souvent dans l'erreur.
Autant que je vous conte moi-même mon histoire, une histoire sanglante, à l'image de celle de mon peuple. Quarante deux années de combats incessants nuancés d'amours éphémères, de gloire, de trahison, d'honneur, de merveilleux tout autant que d'ignominies terrifiantes. Laissez moi, messieurs, mesdames, vous narrez mon histoire, la vie de Koldram Eren le balafré, le sanguinaire, le miséricordieux, le corbeau, le gardien des dieux oubliés, et j'en passe, tant de noms m'ont été donnés dans de nombreux lieux ou mon existence m'a menée et m'y à fait accomplir des actes parfois bénéfiques, plus fréquemment terribles.
J'ai vue le jour il y'a quarante-deux hivers, dans un des nombreux bordel d'une ville appelée Strontgorrth, cela ne vous dit rien ? C'est normal. Je viens d'un monde étranger au votre, ou les villes pues la crasse et la maladie, ou sur chaque colline se dressent fièrement d'imposants château fort, ou les forêts de pins recouvrent la terre sur des centaines de lieux, ou les montagnes aux sommets acérés fendent les nuages. Du monde d'où je viens, la neige recouvre le sol toute l'année, au point que la seule manière pour les habitants de cette terre de connaitre la saison est la hauteur du soleil dans le ciel. Bref, pour en revenir à ma naissance, je suis donc né dans un bordel, je suis l'enfant d'une catin don j'ignore le nom car elle fut égorgée par mon père dès que je fus en âge de me nourrir autrement qu'à son sein.
Ah non !! Pas de condoléances et tout le bordel typique des mélodrames. Il devait en être ainsi, au contraire ce fut une bonne chose pour moi. Car voyez-vous, je suis le rejeton de Koldbrann Eren, capitaine des mercenaires de Wotan. La tradition veut que lorsque un enfant mâle nait de la semence d'un des mercenaires, la femme qui l'a mis au monde soit tuée lorsque le nourrisson, s'il est assez robustes, n'en ai plus besoin pour sa survie. Cela permet au père d'avoir un contrôle complet sur l'enfant et que ce dernier ne soit pas pervertie par l'amour maternel. C'est le secret de notre force, de la terrifiante efficacité des mercenaires de Wotan dont les exploits sont connus dans toutes les contrées, même les plus éloignées. Et j'étais l'héritier de cette somptueuse organisation guerrière.
Dès le plus jeune âge je suivis l'entrainement obligatoire, en plus de celui que me faisait faire mon père une fois la journée terminée. Par Heimdall ! Qu'est ce que j'en ai bavé à cette époque ! Mais si je suis en vie encore aujourd'hui et que je peux vous contez cette histoire c'est bien parce qu'à aucun moment je n'ai cessé de m'entrainer, jour après jour, à l'art de la guerre et l'art de penser. J'étais doué, extrêmement doué, et il est essentiel à l'homme d'exploiter au maximum les dons accordés par les dieux. Et les dieux ont voulus que je sois doué pour tuer.
Agé de quinze ans je pouvais enfin mettre en pratique ce que j'avais mis des années à développer sur quelques batailles de moindres importances ou notre compagnie avait été appelée par contrat. Si vous avez déjà tué quelqu'un, vous devez vous souvenir du visage du premier… Il avait une barbe grise, des yeux verts, il portait un heaume d'acier ouvragé, et son râle d'agonie était grave et étouffé lorsque après un long duel je le perçais de mon épée. Mais aujourd'hui le son de sa voix est noyé dans les cris et les larmes de tout ceux qui ont péris de ma main et qui hantent désormais mes rêves. Hommes, femmes, enfants, en si grand nombre. Pour de l'argent, ou par vengeance. Je n'ai aucunes excuses, et ma plus grande erreur fut d'épargner l'une de mes proies.
Il y'a maintenant quelques années, j'étais depuis treize ans capitaine des mercenaires de Wotan, mon père étant mort de la peste bubonique qui avait frappé nos terres et avait emporté avec elle des millions de malheureux, je lui avait succédé comme le voulaient nos coutumes. Un contrat s'offrit à nous, une mission de "nettoyage". Le dit "nettoyage", consistait à exterminer une famille de noble, rival de notre commanditaire. Bien que nous étions le plus souvent engagés pour servir dans une armée, sur le champ de bataille, ce genre d'opération se présentait parfois, et selon les conditions nous acceptions, ou non. Dans le cas présent, nous étions à court de revenus, la paix conclue entre les clans suite aux ravages de la peste durait depuis trois ans, et la somme proposée par ce noble était plus que satisfaisante.
La nuit venue, nous nous infiltrions, cinq de mes hommes et moi-même, dans le manoir familiale, et, chambre après chambre, nous avons imbiber les draps richement brodés de sang vermeille. Membres de la famille, gardes, esclaves, tous y sont passés… Sauf un. Un jeune garçon, le fils ainé du défunt seigneur. Pour la première fois de ma vie, la force me manqua pour tuer ce garçon qui me ressemblait tant lorsque j'avais son âge… Je pensais à ce moment précis que si je le tuais, je tuerais également le peu d'humanité qu'il me restait. Et lorsque mes hommes voulurent en finir avec lui, je mis fin à leurs jours comme si ils avaient été des étrangers à mes yeux. Je me suis agenouillé dans la chambre du petit garçon, le regard fixé vers la fenêtre guettant un signe de Wotan, père de tout les dieux.
C'est ainsi que la milice locale, attirée par des rumeurs, me trouva au beau milieu d'un manoir rempli de cadavres, aux côtés d'un enfant d'un enfant paralysé par la peur, priant mon dieux de m'aider à comprendre ma faiblesse. Ils s'emparèrent de moi sans que je leur oppose la moindre résistance et me jetèrent dans les cachots du château appartenant au chef du clan don dépendait la famille que j'avais exterminée. Je fus jugé pour mes crimes et la sentence fut prononcée. Je devais être jeter dans le portail des enfers pour y subir les milles tourments réservés aux assassins.
Ce portail ne me conduit jamais en enfer, et tel est la raison qui me projeta parmi vous. Il n'y a aucunes gloires dans mon histoire malgré ce que peuvent en dire les bardes du monde d'où je viens, et je ne sais pas encore si je dois me repentir pour mes actes. Mais je suis là, et je me conforme aux règles que vous suivez.
Autant que je vous conte moi-même mon histoire, une histoire sanglante, à l'image de celle de mon peuple. Quarante deux années de combats incessants nuancés d'amours éphémères, de gloire, de trahison, d'honneur, de merveilleux tout autant que d'ignominies terrifiantes. Laissez moi, messieurs, mesdames, vous narrez mon histoire, la vie de Koldram Eren le balafré, le sanguinaire, le miséricordieux, le corbeau, le gardien des dieux oubliés, et j'en passe, tant de noms m'ont été donnés dans de nombreux lieux ou mon existence m'a menée et m'y à fait accomplir des actes parfois bénéfiques, plus fréquemment terribles.
J'ai vue le jour il y'a quarante-deux hivers, dans un des nombreux bordel d'une ville appelée Strontgorrth, cela ne vous dit rien ? C'est normal. Je viens d'un monde étranger au votre, ou les villes pues la crasse et la maladie, ou sur chaque colline se dressent fièrement d'imposants château fort, ou les forêts de pins recouvrent la terre sur des centaines de lieux, ou les montagnes aux sommets acérés fendent les nuages. Du monde d'où je viens, la neige recouvre le sol toute l'année, au point que la seule manière pour les habitants de cette terre de connaitre la saison est la hauteur du soleil dans le ciel. Bref, pour en revenir à ma naissance, je suis donc né dans un bordel, je suis l'enfant d'une catin don j'ignore le nom car elle fut égorgée par mon père dès que je fus en âge de me nourrir autrement qu'à son sein.
Ah non !! Pas de condoléances et tout le bordel typique des mélodrames. Il devait en être ainsi, au contraire ce fut une bonne chose pour moi. Car voyez-vous, je suis le rejeton de Koldbrann Eren, capitaine des mercenaires de Wotan. La tradition veut que lorsque un enfant mâle nait de la semence d'un des mercenaires, la femme qui l'a mis au monde soit tuée lorsque le nourrisson, s'il est assez robustes, n'en ai plus besoin pour sa survie. Cela permet au père d'avoir un contrôle complet sur l'enfant et que ce dernier ne soit pas pervertie par l'amour maternel. C'est le secret de notre force, de la terrifiante efficacité des mercenaires de Wotan dont les exploits sont connus dans toutes les contrées, même les plus éloignées. Et j'étais l'héritier de cette somptueuse organisation guerrière.
Dès le plus jeune âge je suivis l'entrainement obligatoire, en plus de celui que me faisait faire mon père une fois la journée terminée. Par Heimdall ! Qu'est ce que j'en ai bavé à cette époque ! Mais si je suis en vie encore aujourd'hui et que je peux vous contez cette histoire c'est bien parce qu'à aucun moment je n'ai cessé de m'entrainer, jour après jour, à l'art de la guerre et l'art de penser. J'étais doué, extrêmement doué, et il est essentiel à l'homme d'exploiter au maximum les dons accordés par les dieux. Et les dieux ont voulus que je sois doué pour tuer.
Agé de quinze ans je pouvais enfin mettre en pratique ce que j'avais mis des années à développer sur quelques batailles de moindres importances ou notre compagnie avait été appelée par contrat. Si vous avez déjà tué quelqu'un, vous devez vous souvenir du visage du premier… Il avait une barbe grise, des yeux verts, il portait un heaume d'acier ouvragé, et son râle d'agonie était grave et étouffé lorsque après un long duel je le perçais de mon épée. Mais aujourd'hui le son de sa voix est noyé dans les cris et les larmes de tout ceux qui ont péris de ma main et qui hantent désormais mes rêves. Hommes, femmes, enfants, en si grand nombre. Pour de l'argent, ou par vengeance. Je n'ai aucunes excuses, et ma plus grande erreur fut d'épargner l'une de mes proies.
Il y'a maintenant quelques années, j'étais depuis treize ans capitaine des mercenaires de Wotan, mon père étant mort de la peste bubonique qui avait frappé nos terres et avait emporté avec elle des millions de malheureux, je lui avait succédé comme le voulaient nos coutumes. Un contrat s'offrit à nous, une mission de "nettoyage". Le dit "nettoyage", consistait à exterminer une famille de noble, rival de notre commanditaire. Bien que nous étions le plus souvent engagés pour servir dans une armée, sur le champ de bataille, ce genre d'opération se présentait parfois, et selon les conditions nous acceptions, ou non. Dans le cas présent, nous étions à court de revenus, la paix conclue entre les clans suite aux ravages de la peste durait depuis trois ans, et la somme proposée par ce noble était plus que satisfaisante.
La nuit venue, nous nous infiltrions, cinq de mes hommes et moi-même, dans le manoir familiale, et, chambre après chambre, nous avons imbiber les draps richement brodés de sang vermeille. Membres de la famille, gardes, esclaves, tous y sont passés… Sauf un. Un jeune garçon, le fils ainé du défunt seigneur. Pour la première fois de ma vie, la force me manqua pour tuer ce garçon qui me ressemblait tant lorsque j'avais son âge… Je pensais à ce moment précis que si je le tuais, je tuerais également le peu d'humanité qu'il me restait. Et lorsque mes hommes voulurent en finir avec lui, je mis fin à leurs jours comme si ils avaient été des étrangers à mes yeux. Je me suis agenouillé dans la chambre du petit garçon, le regard fixé vers la fenêtre guettant un signe de Wotan, père de tout les dieux.
C'est ainsi que la milice locale, attirée par des rumeurs, me trouva au beau milieu d'un manoir rempli de cadavres, aux côtés d'un enfant d'un enfant paralysé par la peur, priant mon dieux de m'aider à comprendre ma faiblesse. Ils s'emparèrent de moi sans que je leur oppose la moindre résistance et me jetèrent dans les cachots du château appartenant au chef du clan don dépendait la famille que j'avais exterminée. Je fus jugé pour mes crimes et la sentence fut prononcée. Je devais être jeter dans le portail des enfers pour y subir les milles tourments réservés aux assassins.
Ce portail ne me conduit jamais en enfer, et tel est la raison qui me projeta parmi vous. Il n'y a aucunes gloires dans mon histoire malgré ce que peuvent en dire les bardes du monde d'où je viens, et je ne sais pas encore si je dois me repentir pour mes actes. Mais je suis là, et je me conforme aux règles que vous suivez.
Dernière édition par Koldram le Mar 29 Mar - 18:04, édité 1 fois
Lun 7 Juil - 17:42 par loicpopcap
» Candidature "Daminouche"
Jeu 15 Mar - 14:36 par Daminouche
» Nomad's Craft: fin du serveur?
Mar 31 Jan - 19:41 par Gioverkill
» Présentation Gioverkill
Jeu 26 Jan - 21:23 par [MJ]MiniMath
» Gioverkill Malavita
Mer 25 Jan - 14:49 par Gioverkill
» [présentation] other07
Mer 18 Jan - 19:30 par other07
» Le nouveau monde
Mer 18 Jan - 19:03 par [MJ]Likike
» L'aventure commence ici....! (background du serveur)
Mar 17 Jan - 23:27 par DreamerCube
» Surycette, le soldat
Mar 17 Jan - 3:10 par Surycette