Sildérion, le nouveau

Bonjour messier, mesdames. Je suis Sildérion, un jeune barde en quête d'aventure épique à raconter. Je n'en possède pas beaucoup pour l'instant mais voici la mienne, qui n'est guère équipe je puis le dire!

Je naquit dans une verte et paisible comté de Landsvyl. Très jeune je développa une passion pour les récits épiques qui comptaient d'incroyables aventures. Tout les soir j'étais à la taverne de mon petit village où j'écoutais un jeune troubadour qui chantais merveilleusement bien. Au bout d'un moment il me repéra et me parla:

-" Et bien, en voilà un habitué! Si tu continu à venir chaque soir tu connaitras toute mes chansons par cœur!
- Ça m'étonnerais, vous connaissez trop de chansons pour que vôtre répertoire se finisse si vite!
- En voilà un joli compliment! Mon nom est Scallen, je suis maitre Barde! Et toit qui es-tu?
- Je m'appelle Sildérion monsieur!
- Sais-tu chanter Sildérion?
- Je ne crois pas... je n'ai jamais essayé.
- Si je t'apprend une chanson tu voudrais bien essayer?
- Oh oui! Apprenez moi le conte de William le Conquérant!"

Le barde éclata alors de rire et me répondit.

-" Allons mon petit, il y en a des centaines de conte sur William, il y en a pour tout les dialectes, pour tous les âges et pour tout les classes!
- Alors apprenez moi!
- Bien si tu le souhaite mais je ne pourrais pas tout t'apprendre. Commençons par la plus connu, celle qui conte la création du royaume!
- Oh oui! je la connais!
- Alors vas-y chante pour voir si nous parlons de la même chanson.
- Comment ça?
- Et oui il existe une vingtaine de chant tous très différent. Cette chanson existe pour les enfants, mais il y a une version pour les adultes, une version romantique, une version pour les Rois que je ne connais point car seul les rois et les reines peuvent l'entendre, il faut être un barde royale pour la chanter. Il existe cette chanson raconté d'une façon différente dans chaque région et il existe aussi une version pour les bourgeois, une pour les paysans, une pour les aristocrates!
- Et ba ça alors! Ça fait beaucoup de chansons à apprendre!
- Ahahah! oui comme tu dis petit. Bon maintenant chante ta version de la création et de la sédentarisation du royaume."

Il était un p'tit bon gars, qui vivait avec son frére
Oui un bon gars avec son frére et sa famille!
Ce p'tit bon gars c'était William, et lorsque qu'il vit oui lorsqu'il vit l'orage!
Il dit "C't'est pas trop tolérable ça!" non ça ne l'est pas non ça ne l'est pas non ça ne l'est pas!
Il dit " J'vais m'en aller capturer l'orage moi!" Il va le rapt, il va le rapt oui il va le rapt!
Il pris l'orage et le dompta, et alors son peuple, oui son bon peuple s'arrêta!
Lorsqu'il dit que c'était bon, tout le monde arrêta de marcher dans le monde!
Son frère un peu grognon! Ne voulant pas, ne voulant pas s'arrêter là!
Son frère un peu méchant, vola quelque bon gens, il les emmena oui les emmena loin du bon William!
William créa, oui il créa il créa le premier village!
Et ainsi l'royaume naquit! oui il naquit oui il naquit bien heureux!"

Le barde resta silencieux 5 minute puis me dit:
-"T'a une bonne voix petit, mais la chanson que tu viens de chanter là c'est pour les enfants, pour les pauvres, c'est celle qui passe dans... ce genre d'auberge. Petit montre moi à tes parents et je les convaincrais de me laisser t'emmener.
- M'emmener où?
- Où? aussi loin que le vent nous portera, car désormais petit tu sera mon apprentis, ensemble on chantera dans tout le royaume et je t'apprendrais tout les mythes et les légendes, tu verrais petit!
- On deviendra barde royal? On chantera la chanson des rois?
- On le deviendra petit, si c'est ce que tu veux!

Et voilà! Messier vous venez d'écouter le début de mon périple! Je vous remercie de vôtre attention, ce soir je vous conterais la suite. En attendant...

Quelqu'un pouvait me payer une bonne bière et une tranche de viande?

*MiniMath apporte la bière et la viande a Sildérion*

Une histoire fort sympatique, et si tu nou contait la suite, comment et pourquoi as-tu quitté Verya, et comment t'es tu retrouvé parmis nous, sans ton maître?

Héhé, mon chère, mon expérience de barde m'a bien appris qu'il ne faut jamais révéler l'intrigue trop top, et qu'il faut toujours conter à la bonne heure. Et la meilleur heure pour les récits c'est le soir durant un bon diner, le midi, la nuit, ou encore durant un orage, quand l'atmosphère est parfaite.

Bienvenue , ami barde ! Puisque nous partageons la même passion, je pourrais t'apprendre des récits , et tu me diras les tiens!

Bienvenue cher barde ! Eyis et toi ca fait un très bon duo ! Peut être que vous pourrez nous concocter un bon petit texte a conter a deux !
*Fais un signe a minimath pour avoir une bière *

Ahah, en voilà un peuple chaleureux! Que de générosité! Et bien dès que j'ai finis mon petit conte sur ma personne nous pourrons échanger quelque histoire entre barde. Bien, le soleil se couche, le diner commence, il est temps de continuer mon histoire.

J'étais jeune, le fait de quitter mes parents à seulement 9 ans était horrible, mais je ne me rendais pas compte de ce que j'allais faire. Lorsque le barde entra dans notre chaumière, il parla longuement à mes géniteurs.

D'après ce que mon futur mentor me conta plus tard, convaincre mes parents ne fut pas tâche facile, mais il réussi. Néanmoins mes parents réussir de leurs côté à faire en sorte qu'il soit obligé de revenir ici à mon anniversaire et au fête de fin d'année. Cela indigna beaucoup mon mentor quand il appris que mon anniversaire tombait en pleine fête des bardes. À cause de cette condition imposé par mes parents nous ratâmes chaque année deux importantes fêtes où nous aurions pu gagner beaucoup.

Finalement le lendemain d'après la discussion avec mes parents, nous partîmes vers une contrée où la chanson fais fortune: Gorgia. Là bas, on aime les musiques joyeuses, faire la fête et danser, bref oublier la peur du Koran qui les guettent. La route fut longue mais la récompense fut énorme. Je n'ai jamais compris comment un barde pouvait vivre si riche. Et bien tout simplement à Gorgia.

Arrivé là bas, un sourire mesquin se dessina sur les lèvres de Scallen et il se tourna vers moi pour me dire

-"Petit, c'est ici que ta carrière va commencer!"

Il arriva directement dans une auberge en pleine effusion où un gros barman l'accueil chaleureusement.

-" Mais vingt-deux* mes yeux me trompe pas une fois! ça est ce bon fieu Scalleneke! Ahahah! Tu recommence déjà une nouvelle tournée alors? déjà fait le tour du royaume?

- Le tour du royaume? dis-je impressionné. Mais en combien de temps?

- Tu peux le faire en trois mois si comme moi, tu a de bon chevaux et si tu connais les bon sentiers.

Trois mois! lorsqu'il m'eut dit cela je ne le crus pas. Pourtant 4 mois plus tard nous fûmes à ma maison pour mon anniversaire. Mon mentor disais toujours "A deux c'est plus lent qu'a un, mais c'est toujours plus sûr!"

Gorgia était blindé de petit village, toujours autour d'un grand château protégé au point qu'on pourrait prendre ça pour de la paranoïa! Les grandes villes, qui n'étaient pas si grande au vu de la population, étaient cerné de haut rempart. Autant le jour on s'amusait, autant la nuit semblait glacial, froide et vide.

Une semaine plus tard, moi et Scallen partions riche de tout l'or amassé. Mon Maître me dit alors.

-"Bien, nous avons suffisamment d'or pour séjourner une semaine dans une auberge convenable à Violette!

- Avec tous ce que nous avons gagné nous avons eu assez que pour une semaine?

- Assez pour une semaine à Violette petit! Et qui plus est durant les fêtes des violettes! Quand on est un bon barde, on sais où allé et quand y allé. C'est comme ça que je suis devenu riche!"

Ainsi nous arrivâmes à Violette, et là, là je vis quelque chose d'immense. Encore plus immense que mon petit village natal, encore plus immense que les citadelles de Gorgia. Violette et sa capitale étaient si opulentes, si riche, on croiraient que c'était le grenier à or du monde! Les hôtels étaient somptueux et la chambres où nous logions était d'une beauté à couper le souffle. En tout point Violette était le 2éme soleil après Actanla.

Ce n'est que bien plus tard que je vis le vraie côté de ces grandes villes, leurs faces sombres et pauvres, celles des mendiants et des millier de gens qui ont été attiré par tant de richesse.

Après les fêtes nous partîmes pour d'autre région, et ainsi en 4 mois le tour du royaume fut bouclé.

Nous recommençâmes ainsi durant 6ans, 6 année durant lesquelles j'appris les chants et les mythes. La 7éme année fut la dernière. Alors que nous étions à Violette, mon mentor me sortit du lit tôt le matin et il s'esclaffa.

- "C'est le grand jour! enfin! enfin! Tes parents nous ont autorisé à résider à Actanla durant les fête des Bardes! Hourra! Hourra! Allez, on part tous de suite, on va faire fortune!

Aujourd'hui, je dirais plutôt que nous y fîmes infortune.

Et bien, la nuit est presque à son comble! Il est temps pour moi de vous conter la suite de mon aventure.

Je ne me suis pas encore décris, mais depuis le temps je n'ai pas beaucoup changé, même si 10 ans se sont déroulé depuis.

Il y a donc 10 ans, peut avant mes 16 ans, nous arrivâmes dans la capitale. Elle était splendide. Elle était futuriste. Elle était Technologie. Elle était "Production"!

Nous abandonnâmes et nous montâmes dans des wagons qui allait à une allure spectaculaire. La ville, dans son ensemble, faisait dix, non cent fois Violette. Nous allâmes dans le quartier centre, le plus riche de tous.

Scallen me dit alors:

-" Petit, il va falloir mettre la main au porte-monnaie, toute nos économies vont y passer.
- Toute?! Mais c'est six ans de dur labeur que tu vas gâcher!
- Gâcher? Gâcher? six simple année de ta vie, c'est si peu! Et je donnerais toujours n'importe quoi pour aller à Actanla!
- Cette fête est si spécial? plus que les autres?
- Hahaha! Si elle est spécial? Petit, on tuerais pour entrer dans Actanla durant la fête des bardes, on tuerais! Durant cette fête tu peux aisément droguer un jeune noble et t'enrichir sur son dos! Tu peux devenir célèbre pour des années! C'est comme ça que Jim' my Hend' Rix est devenu si célèbre ainsi! Petit, ça y est, on va devenir des BARDES ROYAUX!"

Cet argument me laissa bouche bée. Mon rêve d'enfance, être barde royal, être l'un des hommes les plus recherché de la terre! Et surtout pouvoir enfin découvrir ces chansons si secrète qu'elle pourrait en être oubliée dans peu de temps.

-" Bien Scallen, c'est décidé, va pour vide le porte-monnaie!
- Je savais que tu allais te décider, tu le regretteras pas petit, tu le regrettera pas."

Scallen avait raison, dés le premier jour de fête nous nous fîmes connaître d'une bonne partie du patelin de maison, et je finis par m'endormir au petit matin, complétement ivre, la voix érayée à force d'avoir chanté. Mais que j'étais heureux, j'avais embrassé des filles, je m'étais drogué, je m'étais soulé! C'est ce soir là que Scallen me dit pourquoi cette fête durait deux semaines et non une comme les fêtes normal.

-" C'est car un jour sur deux tu fais la fête, et que le lendemain t'a la gueule de bois p'tit!"

Il avait raison. Le lendemain, mal de crâne, je ne pouvais plus parler tellement j'avais la voix cassé, et je ne pouvais plus ouvrir les yeux. Mais mes oreilles, elles étaient ouvertes. Et j'entendis toute la conversation entre Scallen et un de ses ami.

-" Alors comment c'est déroulé ta première soirée Scallen, t'a fait salle pleine?
- Non mon vieux, on a fais rue pleine! haha!
- C'est pas mal, mais j'ai vau un p'tit gars faire mieux! Il a joué devant le roi!
- Dès la première journée?
- Ouep, j'te le dis! Il a réussi à les convaincre en disant posséder une chanson que personne n'avais entendu jusque là, une chanson sur "L'extérieur" et ses soit-disant habitant.
- Non? et alors tu a pu l'entendre?
- Moi non, mais j'ai réussi à soulé un garde royal pour qu'il me répète les paroles.
- Tu les a?
- Oh oui, et c'est pas bon, mais alors pas bon du tout.
- De quoi ça parle?
- Ça parle de Maxence! de ce qu'il c'est passé de leurs côtés!
- Non? attend tu blague? Il reste de ses descendant?!
- Si, le barde c'est même vanté d'en être un!
- Et alors qu'est-ce qu'il lui est arrivé?
- Tu te doute bien... Guillotiné sur la place publique!
- Mon dieu!
- Tiens voici le manuscrit avec les paroles, garde le précieusement et cache le, si on le découvre on le brûleras et on te tuera!
- J'en tiendrais bonne usage, merci infiniment.

Après des jours de fêtes nous finîmes par être suffisamment connu, alors Scallen tomba dans mes bras, pleurant de bonheur:

-" Petit! Petit enfin! On va jouer devant le roi, on a été convoqué!
- Non!?
- Si Sildérion, enfin, enfin nous sommes des bardes royaux!

J'eus deux chocs à ce moment là. Le premier, de voir que mon rêve allait se réaliser. Mon deuxième, d'entendre Scallen m'appeler pour la première fois Sildérion. Nous pleurâmes de joie, dans les bras l'un de l'autre, puis il m'ordonna d'aller m'habiller le mieux possible.

Arrivé au porte du palais impériale je ne fis même pas attention aux millier de beauté qui résidait en ceux lieu, non je ne pensa qu'au chant que j'allais récité. Avant d'aller chanter devant le roi, on nous invita à aller dans la bibliothèque et à recopier tout les chants royaux que l'on voulais, car jamais plu nous ne pourrons en entendre d'autre.

Nous nous empressâmes d'obéir, puis nous nous dirigeâmes vers le trône royal. Mais alors un garde nous fouilla, pour s'assurer que le roi ne puisse courir aucun risque. Il fouilla ensuite la sacoche où se trouvait toute nos chanson. Puis il examina chaque parchemin.

Lorsqu'il pris le dernier Scallen blêmit. Il semblait pris d'une peur horrible, d'une horreur sans nom. Je me souvins alors de ce qu'avais dit son ami...

"- Tiens voici le manuscrit avec les paroles, garde le précieusement et cache le, si on le découvre on le brûleras et on te tuera!"

Le garde blêmit à son tour, puis Scallen me dit

- Cours petit. Cours Sildérion. Cours pour ta vie.

Il est temps de vous conter l'ultime et dernier chapitre de ma vie.


Je resta planté là, devant mon Maître. Il se jeta sur le garde, le percuta et le mit à terre, pris son épée et l'empala. Puis il lui prit ses armes et son armures, il me lança une dague et le sac, contenant tout nos récit.

Puis il répéta

- "Allez! Cours! Fuis maintenant je te l'ordonne!"

Ne me voyant pas bouger il saisie la lance du gare et me chargea avec. Alors je réagis en fuyant, je courue. Si Scallen ne m'avait pas chargé je serrais resté là, il me sauva la vie. Je dégringola les marches du palais, et j'entendis en haut, les bruits d'une bataille. La garde royal contre Scallen. Cent contre un. La Tyrannie contre la liberté. Un hurlement monta dans le ciel, suivit d'un terrible râle d'agonie. Je compris que la Tyrannie avait écrasé la Liberté.

Je me précipita hors de la ville, croisant des gens affolé, je voyais des bagarres et des morts sur le sol. C'était la nuit de la révolution. C'était la dernière nuit pour Actanla. Lorsque je fus hors de la ville je continua de courir, mais alors, je vis une vive lumière jaillir du sol, s'élever dans le ciel et retomber. Un terrible souffle me projeta au sol, et puis, plus rien.

Je me réveilla, et regarda autour de moi. Il n'y avais que ruine et débris. Il n'y avait que mort.

Je voyagea alors, loin, loin de ce pays qui commença lentement à brûler à feu et à sang. C'était l'anarchie on tuait, violait, on pillait et on détruisait. Je courus hors de ce monde, terrorisé. chaque jour je sentait un peu plus l'absence de Scallen, et chaque nuit je m'abandonna aux larmes. Mais où aller? Tout n'était que feu, tout n'était que mort.

Je relisais nos histoires pour oublier ce monde, quand je tomba dessus. C'était la solution. C'était la clé d'un monde meilleur. C'était le parchemin relatant les aventure de Maxence et de ses nomades, ceux qui quittèrent William à la genèse du monde.

Je me décida.

Quand j'arriva devant le portail menant vers "L'extérieur" les gardes me regardèrent.

-" Hé petit, c'est la relève? On peut s'barrer? Parce que on en peux plus nous, d'garder ceux foutu portail!
- Ouvrez les portes. J'étais résolu.
- Hein? Il'm dit quoi?
- Je veux sortir."

Ils me regardèrent, comme si j'étais fou, mais en réalité, n'était-ce pas folie de rester dans Verya?

Ils ouvrirent lentement les portes, pétrifié d'horreur.
Un gamin de 16 ans voulait sortir dans "L'extérieur" seul. Pour eux c'était du sucide.

Je voyagea 10 ans dans l'extérieur, oubliant mes douleurs et je pris une résolution. J'écrirais, oui j'écrirais la plus grande quête qu'il n'ait jamais existé, une quête qui parlera de fières guerriers libres du Roi. Une quête parlant de nomade.

J'écrirais la suite des aventures de Maxence et ses nomades.

Je sentais une sorte de vent souffler en moi, faire le ménage, balayant mes vieilles idées. Je marcha jours et nuits, sans voir aucun monstre, sans voir aucune créature infernale. Puis hier, je vis les restes abandonnés d'un campement. Ils étaient tout près. Au nord.

- Scallen était un homme brave, si tout mes mercenaires avaient été comme lui peut être aurait-je pu devenir seigneur là d'ou je viens !

Je me le vais et regardais dans les yeux le nouveau venu et lui dit d'un ton solennel :

-Toi qui comme moi viens d'atterrir ici, puisses-tu nous régaler des légendes toujours plus nombreuses. Chantes avec autant de force que le courage de ton maitre, car ce fut un homme digne de paraitre devant Wotan, chantes sa vengeance et fait qu'il ne tombe jamais dans l'oubli. Car l'immortalité est la récompense de la bravoure !

Sur ces mots, je bus à la santé du jeune homme.

Jamais je n'oublierais un homme comme Scallen, il fut un père pour moi. Voici d'ailleurs, le texte qui raconte comment Maxence quitta William.

" Il y a un démon dans ce monde,
un monstre bien caché,
Son nom est Productivité,
Il sort quand la lune est ronde.

Il était deux jeunes hommes,
Qui avec leur tribu,
Se cachèrent dans une sombre grotte,
Lors d'un terrible orage.

L'un deux s'appelait William
Et son frère se nommait Maxence,
Tous deux plein de rêve
Et plein de grandes ambitions.

Lorsque un éclaire passa,
William il éclaira,
Alors la productivité,
Le pris dans un élan d'avidité.

William désormais possédé,
L'éclaire il voulu dompté,
Comme le démon il agissait
Car il était la productivité.

Maxence comprenant le sombre mal,
Tenta de soigner son ainé
Mais son esprit n'était plus,
De nomade il devint sédentaire.

William força son pauvre peuple,
A ne plus bouger et à bâtir,
L'Empire désormais nommé,
Verya technologique.

Maxence décida de s'en aller
Mais il partit bien accompagné
Avec des amis ils redevinrent,
Des nomades de "L'extérieur".

La Productivité alors s'en ragea
De n'avoir pu possédé,
Le jeune cadet,
Qui promit de se venger.

Depuis lors si vous voyagez,
Hors des murs de Verya,
Vous serez bien protégé
Par ces nomades d'ici bas...

Voila le texte hérétique qui à condamner mon maître à la mort.

Juste au cas où pour vous prévenir, oui j'ai vu la majorité des films du studio Gihbli, non mais vous allez sûrment me faire la remarque en regardant les musiques d'ambiances


(Musique d'ambiance, je sais elle fait pleurer, mais ce n'est pas une raison de le faire! https://www.youtube.com/watch?v=zZKV0o6gbxs&feature=related )

Une lettre est posé sur le bureau dans la cabane de Sildérion

"Mes chères amis, aujourd'hui j'ai assisté à un acte horrible. La belle toile que formait notre groupe, celle que nous avions tissé avec notre amitié, elle viens de ce déchiré. Chaque fois que je repense à nous et à nos bons moments passés j'ai envie de pleurer. Je voudrais posséder une aiguille magique pour tisser le temps quand je repense à ce fichu livre! J'ai envie d'enrager de le déchirer de le brûler, sans lui nous aurions continué ainsi jusqu'à la fin de nos jours... Si vous avez trouvé ma lettre 'est que vous me chercher, je suis parti en plein pendant la rixe qui nous opposait quand nous avions appris le contenue du recueil. J'avais prétexté vouloir prendre l'air pour méditer sur mon choix.

Désormais je suis loin, je suis parti aussi loin que je le peux et vous auriez du mal à me rattraper. Je fuis car je suis lâche, je ne peux prendre de choix. Je fuis car je ne peux voir mes amis se disputer à cause de simples écrits. Personnellement je n'y crois pas mais qu'importe qu'ils soit vrai, pour moi le monde n'est plus rien sans vous. Je ne pourrais vivre sans la moitié de mes amis, d'un côté comme de l'autre. Alors je vais marcher loin, très loin jusqu'à mourir lors de l'accomplissement des écrits s'il y a lieu où de fatigue. Je vous dis adieu à tous, je vous aime très fort, quelque soit vos actes et vos choix."

( https://www.youtube.com/watch?v=z7EAa_qBgOI Encore une musique d'ambiance)

Mes jambes me font mal j'ai sûrement déjà trop marché pour aujourd'hui, je suis repassé dans cette sorte de transe dans laquelle j'ai était pendant 10 ans avant de rencontrer les nomades. Cette sensations c'est celui d'avoir un but fixe, planté dans l'horizon, inratable, bien visible comme le nez dans la figure. Alors je marches sans m'arrêter. Finalement je capitule avec mes jambes et je me permet une petite pause.

La sensation de but est différente, la dernière fois j'étais jeune et encore immature, je voulais juste trouver les nomades pour les rejoindre et écrire un récit suffisamment digne pour mon défunt maître Scallen.

Désormais mon but est de mourir, de me faire oublier, je ne pense pas être devenu mature finalement car ce choix fait autant mal à moi qu'à eux car ils perdent un compagnon. Mais je ne peux plus reculer. C'est comme si une main géante me poussais de l'avant. Elle me disait "Vas-y vis ton destin, tu verras, tout ira bien"

Tout ira bien, mon cul oui! J'espère plutôt crever vite! Et voilà, je rage tout seul à cause de ma foutu décision infantile, pourtant j'aimerais bien revenir en arrière mais il y a cette chose, cette force.

Je remarque soudain qu'il n'y a aucun monstre autour de moi, comme lorsque j'étais seul. Alors peut-être qu'il faut marcher de l'avant, aller un peu n'importe où. Et c'est ce que je fis, je me leva, bu un peu dans ma gourde et repartis, mon sac sur le dos, ma harpe en main, même pas une épée où quoi que ce soit! Juste ça.



1 mois plus tard

( https://www.youtube.com/watch?v=UMS9QqLedxI Ah oui ça des musiques d'ambiance je vais vous en mettre!)

J'ouvre les yeux, tant pis pour mon rêve, je souris à la perspective de la journée qui m'attend, je me lève, saute de mon arbre et je m'étale ridiculement par terre et je me prend à rire tout seul en pleine forêt tant dis que les cerfs et les fans me regardent intrigués, je me déshabille vite fait et me jette à l'eau. Après quelque préparatif, je me met en marche. Un mouton passe à côté de moi, j'enfonce ma main dans sa laine toute douce, les animaux n'ont pas peur des humains, ils ne savent même pas ce que je suis.

J'avance en chantant, les oiseaux m'accompagnent de leurs piaillements, tandis qu'un jeune chiot fou gambade autour de moi, finalement je prend ma luth et je pince un peu les cordes pour achever le tout, finalement le chien finit par aboyer joyeusement. Je saute en faisant un grand "Hey" et le chien fait de même dans son langage, et je continue ainsi ma route, je sens que je me suis fait un nouvel ami et un grand fan!


3 mois après le départ

( https://www.youtube.com/watch?v=rfoSlbxEOEg&NR=1 Et encore une musique d'ambiance une!)

Voilà déjà longtemps que j'ai quitté mes compagnons, mais je n'ai oublié personne. Le soleil commence à se coucher, et je me dis que c'est le bon moment pour penser un peu à eux, c'est une sorte de rituel pour moi. Je commence par penser à Eyis qui ma confectionné ma luth et qui était un peu mon "copain de travail", le type à qui tu peux tout dire. Ensuite je pense à Likike, ce jeune homme un peu foufou qui aime bien l'aventure et qui ne perd jamais de temps pour les quatre cent coups, et celà, toujours accompagné par ce bon vieux Anthony, même si on le voit aussi assez souvent à la forge avec Xander! Xander le tablier tout noircie, un sourire bien gentil, toujours près à rire et à s'amuser avec Trunks son meilleur ami, Trunks qui est d'ailleurs toujours en train de regarder Tatouche quand il le peu, il la dévore littéralement des yeux quoi qu'elle fasse, même si elle fait surtout de la couture. Alala! Tatouche et la couture et les fleurs, une vraie histoire d'amour! Elle a toujours son aiguille dans sa poche. Souvent à recoudre les tuniques de Nataniel, lui c'est ni les quatre cent coups ni les bonnes blagues qu'il fait mais il va directement au fond des grottes et les éclaires, il donnerait sa vie pour ses amis, il va combattre les zombies en compagnie de Koldram et éliminer les creepers en compagnie de MiniMath. Koldram lui c'est un grand buveur, si un jour il refuse de boire de l'hydromel, alors inquiété vous! Lui c'est un bon buveur, il boit pour s'amuser pas pour pleurer!Et Minimath lui c'est un vrai loup solitaire, je n'imagine pas à quel point il devait être renfermé avant! Enfin, capitaine d'une armée à Verya apparemment. Néanmoins, c'est lui qu'il faut avoir si jamais tu passe de longues soirées tout seul, car ça présence fait vraiment du bien, avec lui tu te sens protégé.

La lune est tout en haut du ciel et comme d'habitude aucun monstre à l'horizon. Je commence vraiment à me sentir seul, et les larmes commencent à rouler sur ma joue. Finalement je me suis endormi.

HRP/ La suite plus tard! \HRP

(musique d'ambiance: https://www.youtube.com/watch?v=Wm8Yvac5Wr8&feature=related )

Je marche sous la pluie... la boue accroche à mes chaussure, ralentissant ma marche... Je marche tête baissé. La grande plaine s'étend infinie. Et moi je marche. Car je n'ai que ça à faire. On dit: "La mort appartient à ceux qui sont fatigué de vivre", je crois que je le suis. Combien de temps que je traverse, mont, mer, forêt, et ceux dans la solitude la plus totale. Si mes amis nomades avaient étaient là. Mais non ils ne sont pas là car je ne le veux pas, car je ne le voulais pas. Je soupir, j’entends l'orage, mais dans cette plaine il n'y a pas d'abris, alors je ne peux que marcher. J'aimerais tant m'allonger là et rester immobile, mais si je devais mourir, je m'étais toujours dis que ce serait pas une belle journée d'été, entouré d'ami, de gens qui me disent que tout ira bien. Mais il n'y aura plus personne. Je suis seul. Seul jusqu'à que mon cœur meurs de tristesse. La pluie redouble d'intensité. Ba qu'est-ce que ça me fait? je serais surement enrhumé demain. Je serais malade ou je ne sais quoi. Mais demain c'est demain, aujourd'hui je ne peux que marcher.

Le ciel noir gronde au dessus de ma tête, je tombe à genoux épuisé par terre. Dieu merci je vais enfin mourir comme je le mérite! Dans la boue et la solitude! Je vois flou, tout s'assombrit.

Je baille à m'en décrocher la mâchoire... je me retourne sur mon matelas... tiens il y a des matelas au paradis? ça c'est une bonne chose. J'entrouvre les yeux, je vois du tissu blanc. Une forme sombre s'approche de moi et me tapote sur l'épaule...

-"Allez réveille toi, c'est pas à cause de ton absence que tu va pas travailler!"

Oui bon j'arrive... je... mais à temps, quel absence?! Je me relève, me frotte le visage. Rouvre les yeux.
Devant moi se tient...

-"Surycette tu est mort toi aussi!?

-Moi mort? Mais où va tu chercher ça!? On t'a trouvé en train de roupiller dans l'herbe, comme ça sans défense! On aurait toujours pu te laisser là bas à la merci des zombis et des creepers, je suis sur que ta compagnie leur fera trèèèès plaisir!"

Je reste bouche-bée... Non attend je rêve là. Je les ai retrouvés! Enfin, ils m'ont retrouvé?! Je me précipite hors de mon lit et j'arrive en plein milieu du camp, des tentes plantés de ça et là autour d'un grand feu de camp... Tout le monde travaille, faisant les mêmes boulots qu'ils ont toujours fait...

-"Tiens, vous avez vu? en voilà un qui à déjà envi de travailler!
- Déjà? Et bein Sildérion tu t'es pressé! Bon, par contre on ne t'a pas attendu pour commencer les tâches, tu sais on c'est dit que tu voudrais encore flemmarder un peu au lit vu tout l'effort que tu a fait pour nous, non? S’exclama quelqu'un d'un ton sarcastique.
- Erreur Antho, il n'es pas encore tout à fait réveillé je crois, regarde, sa bouche bien ouverte en grande et ses yeux ahuris le prouvent!
- En effet je te l'accorde Fridd!"

Je viens... de retrouver... mes amis?
Je ne pus alors penser qu'une chose...
JOIE!!!

Sildérion grelottait de froid. La pluie qui tombait lui avait glacé les os et son abris qu'il avait fait avec de la terre et des rondins n'était pas bien chaud. Les bruits qui régnait autour de lui lui faisait claquer les dents en plus du froid, et il tenait fermement sa pioche, l'oreille aux aguets du quelconque incantation sifflante que poussait les creepers.

Les gémissements plaintifs des zombies, les cliquettements des squelettes avaient du commencer à monter à la tête, peut-être était-ce le sentiment d'insécurité qui régnait, quoi qu'il en soit, Sildérion finit par briser le murs et courir vers le campements qui n'était plus très loin.

Les flèches sifflèrent alors au dessus de sa tête et les zombies se précipitèrent aussi vite que leurs permettaient leurs muscles amollis et les araignées sautèrent d'arbre en arbre tandis que les creepers sifflaient déjà d'impatience.Les pieds de Sildérion s'enfoncèrent dans la terre boueuse et molles et se retirèrent dans un "ploc" avec quelques difficultés, le souffle qui sortait de sa bouche étincelait dans la nuit froide d'automne. Les ombres des arbres semblaient se tendre telles des doigts vicieux vers le barde.

Sildérion sauta par dessus un tronc d'arbre et poussa un gémissement de terreur en voyant l'araignée qui l'y attendait, d'un coup de pioche il lui perça le crâne et tenta de la retirer, sans succés. Il dût donc l'abandonner là. Il continua de courir quand il eut l'impression qu'on lui appliquait un fer chauffé sur la tête. Une flèche l'avait frôlé et avait entaillée la tête. Sa vue se brouilla et il trébucha et dut s'appuyer à un arbre. Il entendit alors l'incantation d'un creeper et se jeta dans la boue en sentant le souffle de l'explosion dans son dos. Il se releva et continua vers les lumières désormais visible du camp.

Sildérion courut malgré sa tête qui résonnait et lui faisait une douleur sourde et lourde, ainsi qu'un dos qui le faisait souffrir, néanmoins il courrait plus vite qu'un zombie, c'était déjà ça. Il se retourna et vit alors une araignée sauter d'un arbre et elle lui empoigna la jambe avec ses mandibules, puis Sildérion sentit une vive piqûre aux mollets pendant que l'arachnide géant injectait son venin. Se fut au pris d'un énorme effort qu'il se dégagea et qu'il repris sa course en boitillant, tandis que les zombies le suivaient toujours.

Sildérion finit par s'adosser à un arbre, en coupa une branche, et attacha vite fait une pierre au bout, se faisant un marteau de maigre qualité. Il attendit alors les non-vivants qui se rapprochait. Dès que le premier fut à porter, d'un coup de masse il lui arracha la tête, d'un autre, il broya le torse d'une de ces créatures de l'ombre. Il continua ainsi d'assener des coups tandis que le venin faisait son travail et que le marteau devenait de plus en plus lourd.

Un rayon de soleil brisa soudain la pénombre et les créatures fuirent au grand soulagement de Sildérion qui marcha jusqu'à l'entrer du camps ou il s'effondra. Mort.