La découverte du deuxième village

La découverte d’un deuxième village :

Alo le vagabond s’adonnait, en cette chaude journée ensoleillée, à son activité favorite, il était en train de…vagabonder. Quoi de plus normal pour un vagabond. Se promenant doucement au gré de ses envies, un brin d’herbe à la bouche, Alo n’en restait pas moins vigilant à la menace que représentaient les creepers. Malgré la nonchalance de ses déplacement, et son apparente insouciance, il n’en demeurait pas mois près à se jeter à terre au moindre bruit d’incantation sifflante. C’est qu’elles se déplaçaient silencieusement les sales bêtes ! De même, il gardait toujours un œil sur le soleil. Rien de pire que de resté piégé dehors la nuit, il préférait encore étouffer en plein été dans le refuge avec ces compagnons en train de se noyer dans de la transpiration. C’était toujours mieux que cette bande d’imbécile qui n’avait pas compris le sens du mot « décéder » et qui s’amusait à rôder dehors dès que le soleil se couchait. Un monde d’une telle rudesse, ça change un homme.
Il se baladait donc tranquillement, lorsqu’il se rendit compte qu’il avait commis une erreur très stupide, mais qui pourrait s’avérer fatale. Il s’était perdu.
La nuit était encore loin, mais bon, c’était tout de même problématique. La joyeuse promenade se transforma en errance paniquée. Chaque arbre ressemblait au précédent, il avait l’impression de tourner en rond.
Au bout de quelques minutes de ce cirque, il poussa un immense soupir de soulagement. Au loin, à travers la forêt, il entraperçut un toit. Le campement. Il fonça dans cette direction sans même réfléchir. Le toit lui avait bien semblé étrange, mais quel autre bâtiment y avait-il dans la région.
Lorsqu’il arriva, il eut un hoquet de stupéfaction : devant lui se dressait un village étrange aux courbes harmonieuses, où tout rappelait l’harmonie et le calme. Les évènements de l’arène lui revinrent en mémoire. Un autre village en ruine, incroyable. Mais également un autre mystère. L’architecture était très différente. Il doutait que ce village-ci ait quelque chose à voir avec celui de l’arène.
Et pourquoi pas enfaite, après tout MiniMath avait bien trouvé une route qu’il s’en allait vers le Nord, et il était au Nord.
Mais il n’aurait sans doute jamais la réponse à ses questions…

Au loin retentit le hurlement des chiens. Le campement, compris Alo.
Rapidement il s’éla4a dans cette direction en marquant chaque arbre de sa lame. En se fiant aux appels des compagnons canins des nomades, il finit par retrouver son chemin. Sans même prendre le temps de se reposer où de manger quelque chose, il se précipita dans la taverne, bouscula Eyis de l’oratoire, alors que celui-ci était en plein chant.
L’indignation sur le visage des nomades fut vite remplacé apr de l’émerveillement. Ils décidèrent de se mettre en route dès le lendemain.