L'aventure commence ici....! (background du serveur)

Annexe 1 (par Likike)



Bienvenu amis de l'ouest, ou de l'est. Du nord et du Sud.
Vous êtes venus ici pour avoir des réponses. Des réponses à vos questions, qui sont peut-être intelligentes... peut-être pas. Nous allons voir. Mais avant toute chose, je dois vous guider rapidement dans ce {magnifique} background.

1/Présentation de Verya
2/L'histoire du pays
3/Géographie complète
4/Les organisations et les rivalités
5/La hiérarchie et les catégories sociales
6/Le système marchand
7/Le système pénitencier
8/Les légendes
9/Les religions
10/La correspondance avec vos personnages.

Vous l'aurez compris, vous allez avoir de la lecture ! Faîtes chauffer vos lunettes, préparez le café, et sortez en vivant !

1/ Présentation de Verya.

Verya est un vaste pays, fait de verdure et de petits chemins intrigants. À travers les forêts et les plaines, une lourde histoire inscrite dans le sang y est présente, et ça se sent. Au contraire de cet autre monde que vous appeliez, enfin, qualifiez de "post-apo", ici, la technologie n'est pas, ou presque, présente. Oubliez vos ordinateurs et vos télévisions. Laissez les jeux éducatifs pour vos enfants et enlevez vos écouteurs. Ici, rien n'est pareil. Vous êtes dans un univers moyen-âgeux. Les chevaliers, les princesses, les dragons, vous vous souvenez ? Oui ? Hé ben, c'est pas ça. Non. Verya n'est pas un conte de fée, loin de là.

La notion des autres civilisations est impensable ici. Oui, derrière les immenses remparts qui nous protègent de l'extérieur, personne ne sait ce qu'il s'y cache. Tout nous indique qu'il n'y a rien. La mort et les montres, mise à part cela, nous ne savons pas. Nos plus valeureux Chevaliers sont déjà partis à l'assaut de cette forêt dense et sombre... aucun n'en ai jamais revenu vivant. Alors, légende ou fait réel ? Comment le prouver ? Dans ce monde, personne n'oserait prendre ce risque. Et après tout, est-ce que vous le feriez vous ? Vous ne savez rien de vous... la réalité se cache derrière le masque que vous portez.

Notre beau pays est gouverné par l'illustre Maxence IV, fils de Maxence III et de sa femme Louise Harfore. Il nous protège tant bien que mal, avec des soldats et des systèmes militaires puissants, nous n'en voyons toujours pas le bout, et aucun résultat à l'horizon.

Mais, voilà une bien vaste et légère description non ? Vous voulez en savoir plus ? Continuons par ici.

2/Histoire du pays.

Comme dirait le philosophe Haldor, l'histoire est la preuve irréfutable de notre passage sur cette planète. À Verya, nous en avons gardé un sacré morceau.

Le pays vit le jour il y a quelques centaines d'années. Environ 800 ans pour être plus précis. Le fondateur, William le Conquérant était un fier guerrier, noble, et très sensible à l'appel de la sédentarisation. En effet, il faisait à l'époque partit de la caravane des nomades de l'Est. Il en était le meneur et décida un beau jour, de s'installer là. Ce "là" signifie de nos jours, la magnifique colline des Cieux. Il fonda la première ville de l'histoire : Actanla. Fleurissante et prospère, les marchands des villages environnants s'y ruèrent très rapidement. La population doubla, puis tripla, et augmenta de plus en plus rapidement. Ainsi naquit Verya.

Oui, mais voilà. Toute les belles histoires ont une fin n'est-ce pas ? Et un jour funeste, William mourut. Il ne mourut pas en vain heureusement. EN outre d'avoir créé nos civilisation grandiose, il passa la ville Actanla du stade de "cité état" à celui de "Pays". Il mena 3 guerres pour y parvenir. Sanglantes et très référencés dans nos ouvrages. La première : la guerre des nations, opposa la tribu des forêts à la notre. Comment cela s'est-il soldé ? Personne ne le sait réellement, mais on raconte que William aurait conclut un pacte avec leur chef, qui aurait cédé sa terre par la suite. Puis, vint la guerre des îles. En effet, à l'Est d'Actanla, vous pourrez voir l'océan, et ses îles. Là vivait un peuple inconnu et dangereux. Cette rivalité dura quelques années avant de prendre fin quand William décida d'incendier l'île principale. À ce niveau là, Actanla était déjà plus grande que n'importe quelle nation au monde... Mais voilà, William était un conquérant, un tacticien de génie et un guerrier aguerrit. Il ne pouvait pas s'arrêter et déclara la guerre au peuple du Sud, qu'il appelait les "Sub-sol". Pourquoi ? Quelle question ! Personne ne le sait ! Mais c'était leur identité pour le nouveau roi. Il conquit très rapidement cette terre par la guerre des damnés. On parle peu de celle ci, car elle est devenue le symbole de Koran. En effet, William envoya en avant sur les champs de batailles les prisonniers de ses anciennes conquêtes pour affaiblir les troupes adverses, sans tuer ses propres hommes. En moins d'un an, la capitale Dohro était en sa possession.

Il mourut de vieillesse, ou par maladie, les médecins ne surent le dire. Quoiqu'il en soit, il put fonder un nouvel ordre : celui des Illustres. Depuis son règne, jusqu'à Maxence IV, tous viennent des Illustres, de cette famille prestigieuse qui se cède le trône de père en fils, ou de frère en frère.

Le pays connu une période de stabilité relative pendant près de 100 ans. Sous les règnes de Dorian, fils ainé de William le conquérant et William II, fil cadet du fondateur de Verya. Ils réussirent à maintenir l'équilibre des différentes nations, aucune rivalité ne naissait, et les liens commençait à se tisser. Certains êtres naissaient même du mélange des races. Une réussite à grande échelle. À ce titre, William II, bâtit l'immense dôme des étoiles. Censé rappeler la grandeur de Verya et de ses ethnies.

Quand Dorian mourut, son frère laissa sa place au fils du défunt : Victor Ier. Ce fut à ce jour, le pire des règnes du pays. Victor trouvant que son père et son oncle s'était éloignés de leur père, il voulut retrouver l'étique de leur famille : la conquête par la force et la violence. Une étique pas forcément glorieuse, mais que voulez vous. Il lança les neuf suites. Verya perdit de sa population puisque à cette période plus de 300 000 milles paysans et citadins ordinaires furent enrôlés dans l'armée, en plus des quelques 100 000 hommes de l'armée véritable du pays, mais il est vrai qu'il gagna en supériorité géographique, historique, militaire et diplomatique. En l'honneur des hommes perdus, le Roi Victor Ier ordonna la construction de la magnifique et immense Île des Illustres. Vous vous en doutez, cette île était faîte pour ce se recueillir pour les familles des soldats, mais aussi pour montrer la puissance de la famille royale. Un instrument utilisé encore de nos jours par Maxence IV.

Après ces nombreuses guerres, la paix s'installa et resta nette pendant plus de 400 ans. Verya avait triplé de volume et cela suffisait bien assez aux différents Rois qui étaient passés sur le trône. Entre Guillaume le Fier, Quercy l'Illustre, et William III ( et évidement bien d'autres ), la population se fie à l'idée qu'elle devait se mélanger. Rapidement, les hommes du Sud montèrent au Nord. Ceux du centre partirent pour l'Ouest, tandis que l'Est venait peupler leur région. Tout un échange d'ethnie qui a formé les 10 contrées que nous connaissons tous aujourd'hui.

Le trône vit venir Maxence Ier en 650. Un génie à l'esprit critique et visionneur. Il voyait des nouveautés pour le pays, des choses que même les plus grands esprits de son temps n'avaient pas osés penser. Il pensa notamment à bâtir la Bibliothèque des 5 ethnies, où les ouvrages des 5 peuples seraient réunis depuis leur écriture il y a bien des siècles. Quelque chose qu'il ne verra pas de son vivant mais que son fils concrétisera en son honneur. Oui, mais voilà, il était tellement visionneur pour son peuple, pour son pays, qu'il en oublia les limites. Il se rendit bien vite compte qu'il n'avait pas assez de place. Et la lointaine paix instaurée par Guillaume le Fier fut rompue. Ce fut cette fois le peuple des montagnes qui fut conquit. Une guerre sanglante et très sombre. Les deux nations se combattaient aussi bien sur les plaines que dans la montagnes, ce qui provoquait d'énorme accident tel que l'effondrement de falaises ou mines sur les deux armées. La mine des Corbattes s'effondra en 702, et tua près de 1000 hommes dans chaque armée. Il en fut de même pour la moitié des armées. Cette guerre s'arrêta au bout de 5 ans, pas à cause d'un conquête de l'un ou de l'autre, simplement car les hommes mourraient sans même pouvoir combattre. Une alliance s'installa entre les deux nations, et depuis, les montagnes du Nord-Ouest sont une des contrés de Verya.

Les Rois se succédèrent, tous gardèrent une paix relative. Puis, Maxence III monta sur le trône et instaura son régime autoritaire. Il ne fit point de guerre, mais serra son propre pays. Il réforma le système pénitencier, et le durcit. Il créa aussi la grande palissade. Une muraille qui entourait le pays à l'Ouest, empêchant l'extérieur d'intervenir. Il sécurisa tout son pays, et les routes étaient de plus en plus sûres. Tout allait pour le mieux. Cependant, poussé par ses idées plutôt bien accueillit par la population, il pensa bien faire en menant une expédition à l'extérieur des remparts. Il envoya 5 hommes. On les nomma les Cinq Célestes. Leur but était simple : s'aventurer dans les zones inexplorées et revenir, pour savoir si une conquête était possible. Les années passèrent. Un an, deux ans, trois, puis quatre... et au début du cinquième, les remparts s'ouvrirent pour la première fois depuis leur départ. Il s'ouvrit pour laisser entrer un cheval. Tâché de sang et affolé. Dans une des poches qu'il portait sur son postérieur était glissé une lettre. Elle provenait d'un des cinq célestes.

"5 ans que nous luttons.
5 ans que nous mourrons.
5 ans de peur et de jurons.
On nous avait promit la gloire,
nous avons récolté la mort."

Alors que c'est-il passé ? Les soldats ne tardèrent pas à le savoir puisque le cheval avait été suivit. Des traces écrites des gardes de cette période disent qu'une horde de monstres arriva par la forêt. Une lutte s'engagea. Une lutte ? Que dis-je ! Une guerre ! Chaque nuit, les gardes doivent faire face à des hordes de monstres affamés... le Roi, terrorisé par son erreur devint fou. Il mourut, quelques semaines après son début de folie. Il lâcha dans un dernier soupir :

"-Je meurs, je me libère... Luttez... Luttez... Koran ne serait tarder."

Après cette phrase, les relations avec le potentiel extérieur s'arrêtèrent nettes. En parler est devenu tabou. Si depuis toujours, la mort est la peine capitale à Verya, depuis cette triste expédition, elle a été remplacé par un exil dans les Terres de Koran.

Maxence IV monta sur le trône en 780. Depuis bien longtemps, Verya connut un Roi passif. Il ne fit rien pendant plusieurs années, préférant son havre de paix à Actanla, son palais, laissant son peuple vivre au gré de sa fantaisie.

Voilà où nous en sommes... alors, quoi de neuf pour demain ?


3/ Géographie Complète.

Verya autrefois minuscule comme une région de France est devenu en 800 ans, le double de la Russie actuelle, et même plus. Sa superficie totale est égale à 40 millions de Kilomètres carrés. Portant malgré sa taille gigantesque; le pays ne représente pas plus de 1% de la superficie totale de la planète.

L'espace de Verya est divisé en 10 contrés :

-Le plus important d'entre eux est celui des Illustres. Dans cette région se trouve la capitale Actanla, et les domaines royaux. Il y a également de nombreux villages, dont celui de Viliss, où se trouve la Foire annuelle des produits royaux.

-Ensuite vient celui de Violette. Son nom provient des fleurs de la région d'un violet intense. Gouverné par le Duc de Châpteau, son activité commerciale n'est plus à démontrer. Grâce à sa richesse intense, le Duc a même créé son armée personnelle. Elle comporte plus de 2000 hommes, au service de son conté.

Après ceux deux là nous avons dans un ordre non défini :

-Landsvyl. Contré gouverné par le Comte Sylvestre. une agriculture importante, c'est le grenier à blé du pays. En outre, Vilgloris, est la ville qui comporte le plus de marché du royaume, et le plus grand. À ne pas négliger c'est une véritable plaque économique.

-Archis. Archis était le nom d'un grand guerrier de l'époque de Maxence Ier. Il avait notamment participer à la conquête des montagnes du nord-est. Il était à l'époque le plus grand général que l'armée n'est connue, et suite à l'annexion de cette région montagneuse et difficile, le Roi décida de lui attribuer le comté et le nomma de son nom de famille en son honneur et sa loyauté. Désormais, c'est le descendant direct de ce guerrier intrépide qui gouverne les miniers de la région et autres habitants.

-Florenta. Sûrement la plus grande région du pays, elle borde les trois quarts de la zone côtière du pays. Son économie réside donc les ports. Le plus grand d'entre eux, Port Valdès, est égal à 10 fois celui de Shangaï.
Gouverné par le Duc Valdès.

-Les îles. Cette région est gouvernée par le Comte Hubert, également général de la marine royale. Ce comté qui porte le simple nom de ''Les îles" est composé exclusivement, comme son nom l'indique d'îles, et la gestion du territoire n'est pas une mince affaire.

-Gorgia. Venant d'une langue de la région, autrefois utilisée, Gorgia signifie "Gorges" dans notre langue. Ce nom vient de sa situation géographique car le comté est disposé à cheval autour de l'immense gorge de Koran. Profonde de presque 3 kilomètres, on raconte que le démon s'y cache. Gouverné par le Duc Xavier, c'est le comté le moins peuplé du pays.

-Abrysse. Que dire sur ce comté ? C'est une région simpliste et calme. Située au centre du pays, c'est de la pure campagne. Un élevage intensif au Nord, et un coin de paradis au Sud, rien d'extravagant pour le Comte de Cheyfield.

-Meria. La région la plus au Sud du pays. Elle comporte un climat agréable au bord de l'océan, et désertique à l'Ouest. Au centre, la campagne est sèche, bien que verte. Une affaire de nerfs pour le Comte Jean.

-Carricula. Situé au nord juste de Meria, c'est une campagne paumée. Rien de particulier. Quelques petits villages, dont celui de Floria. Le Duc de Campagne est mourant, mais il faut le dire franchement, ce n'est pas une grosse perte pour l'économie du pays.

Vous en savez un peu plus sur les comtés. Maintenant, parlons des cours d'eau. Verya comporte pas moins de 0.1% de l'eau de la planète. 6 fleuves coulent dans le royaume, et son source de joie et de richesse. C'est une des premières routes pour le commerce entre les régions.

Les climats varient et se différencient. En effet, au Sud, l'aridité est présente, alors qu'à l'Ouest, ce sont des plus diluviennes qui s'acharnent sur les terres des paysans. À l'Est, le climat est radieux, ainsi qu'au centre. Le Nord allie le froid et le tempéré, tout dépend de votre zone d'habitat.

Dans le royaume des Illutres, seulement 10% de la population vit en ville. Les 90% restant se trouvent dans les campagnes et villages. Chaque région comporte une densité différente, mais le contraste est bien là.

-> À Actanla, nous comptons près de 1100 habitants/km2 et, étrangement, dans le comté de Carricula, nous avons près de 500 habitants/Km2.

Oui, dans les campagnes, les villages sont plus concentrés et les champs moins grands. Il y a environ un écart de maximum 3 kilomètres en chaque domaine d'habitations.

Verya compte près de 2 milliards d'habitants. Et dans cette population impressionnante, seulement 10 000 000 vivent à plus de 1000 pièces par coffre.

4/ Les organisations et les rivalités.

Une partie courte pour vous expliquer le fonctionnement des armées.

Verya compte au moins une armée par comté. La plus grande d'entre elles étant celle de Violette, avec 2000 hommes. Cependant, malgré ces forces personnelles aux Ducs et comtes, le pays comporte une armée principale qui elle, bas tout les records, avec plus de 200 000 hommes répartit dans le pays. On différencie chaque armée par leur uniforme : l'armée royale est rouge, tandis que celle de Violette est violette ( coïncidence ? Je ne crois pas... ). Rentrer dans une armée est quelque chose de très courant dans les comtés de la campagne, puisque les fils ne veulent pas avoir la même vie que leurs pères, mais d'assez rare en ville, puisque les habitants sont généralement riches, et ils envoient leurs enfants à l'école. La formation est intensive est dure. Leur but étant que chaque soldat ne doit plus éprouver aucun sentiment à l'égard de ses adversaires, en plus de sa force monstrueuse.

Mais, toutes ces armées forment de lourdes rivalités de territoire, et certain comté rompent pendant un certain temps, l'alliance des régions, pour attaquer un autre domaine et obtenir plus de terres. Mais attention, jamais ces guerres ne touchent les civils. Les armées s'entretuent, mais les habitants, eux, sont épargnés au maximum. Nous comptons un maximum de 3 morts pendant une lutte dans un village de Violette.

Les Rois essayent de calmer le jeu en attribuant des parcelles et en écoutant les demandes, et parfois, leur choix ne conviennent pas aux deux, et la guerre reprend, l'armée royale intervient donc, calmant rapidement les deux adversaires.

Mais, ne vous méprenez pas, ce n'est pas parce que certaines rivalités existent que les gens des différents comtés ne s'aiment pas. Au contraire, il y a un grand patriotisme chez les civils de Verya.

5/ La hiérarchie et les classes sociales

Verya est un royaume. Qui dit royaume, dit Roi. Ici, les Rois sont les maîtres incontestés de tout. Ils dirigent tout, et sont au courant de tout. Depuis la création de Actanla par William le Conquérant, les Rois sont appelés les Illustres.

Ensuite, viennent les conseillers. Eux, sont chargés de s'informer dans tout le pays, pour les rois, à qui ils rapportent tout. Ce sont des ministres en quelques sortes. C'est un métier à risque, puisque quand une région ne veut pas qu'ils rapportent certaines informations aux rois, ils les font prisonniers, ou les tuent même parfois.

Les généraux sont en plus d'être les hommes les plus importants dans l'armée après le Roi, des hommes de pouvoir auprès de celui ci. En effet, si ils ne sont catégoriquement pas d'accord avec une des décisions, le Roi révise très souvent sa décision.

Voilà comment s'organise le pouvoir à Verya : Le Roi qui prend ses décisions grâce aux informations des Conseillers, et des avis des Généraux.

Mais, il n'y a pas que ce genre de personne dans le vaste pays. En effet, la population est rangée dans des classes sociales, qui apportent plus ou moins de pouvoir aux membres.

-> Tout d'abord, nous avons les très prisés, et habituels Nobles. Les riches du pays. Un cercle très fermé et convoité.

-> Les Seigneurs ( pour la campagne ) et les Bourgeois ( pour la ville ). Une communauté plus grande, mais bien restreinte tout de même. Riches s'y croisent.

-> Les citadins. Eux, sont considérés comme supérieurs, puisqu'ils peuvent habiter en ville. Chose plutôt chère.

->Les riches paysans. Une classe un peu abstraite et un peu paradoxale. En effet, même si on inclut le mot "riche", les paysans présents ici sont nettement inférieur économiquement aux Citadins, pourtant pas extrêmement riches. Mais, ces paysans possèdent des terres, et une ferme personnelle.

->Les paysans dits ''normaux''. Pas besoin de grandes précisions. Ils n'ont généralement pas de terres et de maison personnelle, ils vivent pauvrement dans les campagnes sous les ordres d'un Seigneur.

->Les "inférieurs". Ici, sont rangés les mendiants et tout ceux qui sont dans l'impossibilité formelle de s'en sortir. On peut y ajouter les esclaves également.
À noter que les esclaves sont des personnes qui sont volontaires. Leurs enfants ne le seront pas forcément. Ils ne sont pas obligés de le faire, mais une fois engagé, c'est jusqu'à la libération du maître, ou par la mort. La plupart le fond pour être logé.

6/ Le système marchand.

Dans toute économie qui tient la route, la majorité des piliers de celle ci sont le commerce. En effet, plus l'activité commerçante d'un pays est importante, plus il s'en sortira économiquement.

C'est le cas de Verya.

Grâce à sa taille relativement grande, les besoins en ressources ne sont pas partout les mêmes, et les échanges entre les comtés sont assez impressionnants. On relève un chiffre d'échange commerciaux entre Violette et landsvyl, de blé, au dessus de la barre des 500 galères, comportant près de 100 kilos de céréales en un an. Les demandes étant importantes, les ressources y étant, les Ducs et Comtes ne se privent pas.

Grâce à cela, l'argent que rentre les comtés marchands,est en partit reversé au gouvernement, qui en garde une partie et redistribue le reste. Ainsi l'économie peut continuer, sans jamais s'arrêter, et si par malheur une mauvaise saison venait à tout casser, les Rois pourraient faire face à cela, et éviter une crise importante.

Depuis Guillaume le Fier, Verya compte un système monétaire. Certes simpliste, mais très efficace, et utilisé dans tout les comtés. Sur chaque pièce d’or il y a un portrait du Roi actuel. Sur celles en Bronze et Argent, il y a l’emblème du pays, qui est un bouclier embroché par deux épées, et dont une flèche vient se planter en son milieu.
Il y a donc :
⇒ Les pièces d’or. L’élite de la monnaie. Il est plutôt rare d’en trouver chez les paysans. Les bourgeois eux, en ont généralement un bon paquet. On est considéré comme « riche » dans Verya à partir de 100 pièces d’or dans son coffre personnel.
⇒ Les pièces d’argent & bronze. Elles sont équivalentes. Au nord la monnaie utilisée est celle d’argent, au sud c’est le bronze. Mais il n’y a pas de différence. Les marchands acceptent l’une ou l’autre sans refus.
⇒ Les pièces de fer. De simples pièces pour les petits achats. La monnaie du peuple comme les nobles l’appellent.
Avec ces quatre catégories de pièce, le système d’égalité est le suivant :
Une pièce d’or = 100 d’argent ou bronze
Une pièce d’argent ou de bronze = 100 pièces de fer.
Autrement dit :
Une pièce d’or = 10 000 pièces de fer.
Vous l’aurez compris, une pièce d’or est déjà un signe de richesse quand on sait que le salaire moyen à Verya est de 1 pièce d’argent par mois.
Il existe pour les plus riches du pays, une nouvelle unité, simplement utilisée pour le prestige d’en avoir : les lingots.
1 lingot = 1000 pièces d’or.

Voilà pour le système monétaire. Cependant, vous ne gagnez pas que de l’argent dans ce bas monde. Vous en dépensez, et le plus gros trou où vous perdez votre argent est la poche des Rois.

Les taxes sont nombreuses, mais la plus chère reste celle de la citoyenneté ( qui vous permet notamment d’avoir une maison et des terres, et de ne pas être un esclave ), s’élève à 400 pièces de fer par mois. Ajoutez à cela les dépenses fréquentes et les quelques autres taxes, il ne vous reste plus grand chose à la fin.

Le pays est donc majoritairement pauvre ( le seuil de richesse est de 100 pièces d’or par coffre personnel, ce qui est relativement élevé. )

7/ Le système pénitencier

Depuis toujours le non respect des lois est puni à Verya. Un envoie simple en prison, ou parfois une peine de mort à la clé, c’est un passage qui vous change la vie. Pas en bien je vous rassure.
Entre torture, humidité constante, maladie, solitude, nombreux sont les prisonniers qui ont mit fin à leurs jours. En outre, contrairement à chez nous, ici, la réinsertion sociale n’existe pas. Vous ne pouvez compter que sur vous même ou vos relations, mais il est clair que presque aucun employeur ne prend d’ancien prisonnier, pour la simple et bonne raison que si il arrive encore un problème, c’est celui qui aura la responsabilité qui sera condamné en plus du fautif direct. Un système pour éviter toute aide l’extérieur.
Cruel mais efficace, en 50 ans, le taux de criminalité à Actanla a baissé de plus de 46%, une victoire pour le gouvernement, qui s’en réjouis.
Les prisons sont réservées aux prisonniers « civils ». Les prisonniers de guerre, eux, n’ont pas la chance de pouvoir s’en sortir. En effet, ils sont concentrés dans d’immenses camps lugubres. Souvent associés à des climats ou zones difficiles, ces endroits sont une véritable terreur. A un tel point qu’il est tabou d’en parler. Le plus grand est celui de Gorbat. Il regroupe plus de 10 000 hommes, employés sans liberté dans une mine immense qui apporte au pays charbon et autres matériaux importants.
Depuis Maxence III, le système des prisons est nettement durcit : en effet, un détenu qui passe plus de 5 ans dans sa cellule est condamné à la mort. On est un potentiel membre du couloir sombre (= de la mort) à partir d’un meurtre. Accidentel ou pas, qu’importe, le Roi juge à l’époque que personne ne doit se sentir supérieur aux autres en pensant ôter la vie à ses confrères. Un moyen d’autorité , puis que lui, ne se prive pas de condamner n’importe qui, n’importe quand.
Depuis toujours, la dernière peine possible, la peine capitale était celle de la mort. Contrairement à notre monde, à Verya, la peine de mort n’est pas vue comme quelque chose de triste. En effet, en rapport à la religion, la population pense que la mort nous permet d’oublier nos péchés et d’en être lavé. Nous renaissons ainsi pur et blanc.
Pour Maxence troisième du nom, cette peine devait être limitée. En effet, il jugeait que c’était trop facile d’être lavé de ses mauvais actes comme cela. Il pensait que certaines personnes méritaient un autre sort que la mort, ou du moins, pas avec la bénédiction du Roi ( cf : 9/ Les Religions ) . Il inventa alors, suite à son expédition tragique, l’exil à Verya. Si vous êtes condamné à l’exil, le Roi vous chasse de ses remparts et vous jette dans cette forêt dense et pleine de monstres, sans défense ou moyen de survie. Ainsi, il pense que vous rejoindrez Koran et non les nuages.

La décision du roi est sans appel, et aucune plainte n’est acceptée, bien que certains aient essayés.

8/ Les légendes

Verya est un monde, enfin un pays, d’imagination et de croyances. D’histoires et de poèmes. Tout divague ici et là. Partant d’Actanla, une rumeur, une lettre perdue, ou même une parole peut se retrouver à Violette ou Carricula en moins de temps qu’il n’en faut pour tuer un bœuf.
Outre les écrivains qui sont les artistes les plus demandés dans ce monde, et leurs histoires légendaires sur les héros de l’ancien temps comme William le Conquérant, ou Guillaume le Fier, il y a une groupe de personnes que l’on appelle les trombadours, qui apportent rumeurs et nouveautés dans les coins reculés de l’immense pays.
Ils content des histoires, réalistes ou pas, réelles ou pas, mais toujours avec une morale intéressante. C’est une des bases de Verya : l’imagination.
Bien que les Rois ne les considèrent pas comme des artistes officiellement au même titre que les écrivains ou les peintres, la population, elle s’intéresse follement à leurs histoires et leurs rumeurs, et les considère comme des gens d’exception. Un troubadour est donc extrêmement bien vu par les villageois d’une petite bourrasque, ou même par les riches d’une ville, alors qu’ils seront méprisés par le gouvernement et les riches les plus proches. Ainsi les Nobles sont rares à aimer ces musiciens, qu’ils jugent d’incapables.
Une de ces histoires narre la victoire de William sur les hommes des îles. Elle est racontée dans chaque village.
« Nous voici, mes amis, il y a bien des années.
Alors, le Roi n’était point celui que nous adorons, non. Il n’était point aussi rugueux et protégé. Il se nommait William, et c’était un fier guerrier. Nous l’appelâmes le Conquérant, mais tant de noms lui scient à la juste coupe que je ne puis vous en donner d’autre.
À cette époque, où se déroule notre histoire, William est à la tête déjà de Verya, et à conquit deux terres… mais là, face à lui, sous son nez et sous sa lame se jette un autre royaume. Un royaume majestueux, presque trop. L’appel de la richesse et du pouvoir le consumèrent bien évidemment, et il lança ses troupes, dont lui était à la tête, à l’assaut de ces petites parcelles flottantes sur l’eau bénite des dieux.
La bataille dura bien des années, et les combats furent durs. Les morts se comptèrent par milliers, voire millions, et c’est à cet instant précis que William se dit :
« -Je ne suis pas un faible. Je ne réprésente pas ce peuple, intrépide et plein de fierté pour rien. Je suis la légende de cette nouvelle vie, ces terres sont miennes, je ne puis laisser un tel affront continuer et me narguer, là, au bout de mon mince nez. Que puis-je faire ? Combattre et perdre ces vies si précieuses à mes yeux, ou bien, moi, William le Conquérant, je laisse tomber les arcs et les épées, les boucliers et les armures, avançant vers ce royaume imprenable, car fluide tel l’eau entre mes doigts, et suppliant l’ouverture de sa culture et de son pays, si majestueux soit-il ? Je ne puis évidemment pas. Que les festivités reprennent. »
Jusqu’à ce dernier instant, nombreux furent les généraux qui pensèrent en avoir terminé avec cette guerre qui atteignait son apogée. Malheureusement non, et les combats reprirent, toujours plus intenses et violents. Sanglants, à l’image de Koran.
C’est alors que la dernière île à atteindre pour réussir son coup apparaissait à ses yeux. Belle et luxueuse, regorgeant de ressources et de grandeur. Rien n’était trop beau pour notre protecteur. La trêve commença pendant plusieurs jours. Le temps que les forces des deux camps se refassent. Voilà une bien belle situation, puisque le camp des armées de William se fit attaquer sauvagement par celles des îles. Que faire ? Fuir ou mourir ? La fuite était plus juste, plus appropriée et plus justifiée… mais est-ce que la mort ne l’était pas assez ? N’était-ce point là l’honneur d’un homme ? Combattre jusqu’à son dernier souffle était bien la plus belle mort pour William, et il se lança, éperdument dans cette guerre, cette bataille que dis-je, téméraire et furieux.
La lutte dura plusieurs heures, et finalement, William à bout de force parvint à rejoindre le Roi de cette région magnifique et bouleversée, il le provoqua en duel, au bout duquel, le gagnant remportera les terres de l’autre. Il était à bout de souffle, son épée tanguait, allait il réussir, tout le monde en doutait. Mais pourquoi se lancer dans un tel combat alors ? Simplement car la fierté de Verya ne s’est pas obtenue en un jour, et que jamais elle n’arrivera à atteindre son sommet, il faut donc l’entretenir, en ne jamais reculer.
Voilà un bien beau duel qui se déroula sous les yeux des deux armées. Le silence était pesant et seul les bruits des claquements métalliques résonnaient. Des souffles longs et emplies de douleur se succédaient. Finalement, alors qu’il était à terre, et que l’épée du Roi Damos se pointait à toute vitesse sur lui, William attrapa du pouce sa dague et l’enfonça profondément dans la cuirasse de son adversaire. Au début, rien. Le silence. Pas un souffle, pas un bruit. Puis, d’un seul coup, on entendit un cri de douleur et l’un des deux tomba à terre. Un homme se releva, tous l’acclamèrent. II était devenu leur nouveau roi, il les avaient tous conquit, au péril de sa vie. Sa cuirasse dorée était rouge au centre. Un cri d’acclamation s’éleva dans la population guerrière :

« -Gloire à William le Conquérant ! Gloire à notre peuple ! Gloire à Verya ! »
Oui, il s’en était sortit, et ce n’était pas un mince exploit. Il crut s’en sortir, mais quelques années plus tard, le tout recommença… mais cela est une autre histoire que je ne puis vous conter maintenant, peut-être plus tard peut-être jamais, seul le temps nous le dira »

Voilà à quoi ressemble les histoires des trombadours, tout cela accompagné d’une musique d’ambiance, et d’une ambiance d’ailleurs très conviviale.

9/ Les religions

Verya compte 3 religions : le culte, la personnalité, et la morale. Trois noms bien étranges, car très simplistes, et pourtant, les voilà.
Le premier, le culte, est vénéré par les adeptes de Romulusck. Un Dieu fort et imposant, maître des armes et de la violence, il gère les humains sur leurs pulsions meurtrières. Son temple se trouve à Landsvyl et une école militaire y est rattachée. En effet, la plupart des adeptes sont les soldats des différentes armées
Le second, la personnalité, est le signe de Dwaynna. Déesse de l’intelligence, de la persévérance et de l’esprit. Vénérée par toute la population, elle est la maîtresse incontestée des Dieux. Son temple se trouve en plein cœur d’Actanla.
Enfin, la morale, dont l’icône est Hector, Dieu des éléments, et des relations psychiques. Bien que cette religion soit la moins rependue, elle reste respectée et admirée par la moitié de la population de Verya. L’autre moitié quant à elle, ne la considère pas comme une religion à part entière, ou alors, ne la connaît pas. En effet, il n’existe qu’un seul temple, celui des nuages, situé au sommet du pic des glaciers, dans les montagnes du Nord-Est.
En face de ces trois Dieux imposants, se montre Koran. Il correspond au Diable. C’est le démon de la perversion, de la corruption, du maléfice, de la méchanceté et des abysses. Aucun culte ne lui est voué, mais il existe en réalité une secte, qui vénère les idéologies de ce démon, au plus haut point, en les mettant même. En œuvre dans leur vie quotidienne.
Les guerres de religion ont toujours étés présentes, les rivalités aussi. Mais la plus importante reste celle opposant le Culte à la Morale. Les ethnies du Nord et du Sudd s’affrontèrent, dévastant la région centre de Verya, et faisant des millions de morts. Que dire après cela ? Est-ce que tout le monde est sûr que les Dieux sont là pour le bien de l’humanité ?

10/La correspondance avec vos personnages.

Vous connaissez ( à peu près ), tout sur Verya. Bien entendu, je n’ai pas tout exploité, il me faudrait un éditeur pour cela, mais, soyez sûr que vous connaissez maintenant les bases de ce pays moyen-âgeux.
Vous en connaissez les bases, appliquez les ! ( Contrôle demain.). Vos personnages doivent être en cohérence avec ce Background.

Attention ! Ici je ne parle que des personnages issus de ce monde. Les autres, vous n’en avez pas conscience, et vous avez tout lu pour rien !
Donc, en correspondance avec tout vos BG’s, on a remarqué que vous veniez d’un portail ou autre, hé bien, oui vous venez de ce portail, il n’y a pas à dire, mais au lieu de vous croire dans un autre monde, vous êtes en réalité dans le Même monde, seulement, dans un autre lieu, et donc, vous n’avez plus aucun repère.
Nuclear et moi avons conclut que ce sera mon personnage qui vous informera de la nouvelle, puisque lui, sait d’où il vient, et où il est, contrairement à vous, qui savez d’où vous venez, mais sans savoir où vous êtes.


Par Likike

Cette partie est la suite du BG après 4 mois de jeu

Campement de la falaise, Aleia centre, au lever du soleil.

Hé bien... qu'est-ce que ? Ah... je n'ai que trop dormi, encore une fois. Hum... ces journées à travailler pour le camp me tue. Je suis de plus en plus exténuer. Ce n'est pas ma veine, surtout quand on voit que je suis un des plus jeunes du groupe. Je n'ai pas envie de me lever, il est tard, mais qu'importe je veux rester là, à me référencer aux étoiles, à oublier mes soucis, et laisser mes songes s'extasier devant la galaxie... Misère que le monde est cruel.

"-Oh ! Likike ! Viens vite ! Y'a des vaches pas loin, faut qu'on aille les traire, ça nous fera du lait pour la semaine ! Aller !"

Non ! Ah, pas ça ! C'est horrible ! Vous imaginez, je dois attraper une vache toute sale, la coincer, pendant que Antho lui chope les mamelles et verse sa substance naturelle dans le sceau... c'est absolument répugnant !

"-Aller ! Feignant ! Bouge toi !"

"-Ca va, j'arrive..."

Finalement, pas le choix, la journée commence. Je me lève rapidement, enfile mes habits qui commence à en prendre un coup, il faudra que je passe chez Tatouche, je me passe un coup d'eau sur le visage, passe dans le centre du campement, où gît un panier de pains, j'en saisis un de ma main et en croque l'extrémité pour rassurer mon estomac. Je passe la porte de protection et me retrouve dehors, au soleil. Je m'avance et regarde en bas de la petite falaise, Antho est déjà en route. Misère ! Mes mouvements de jambes s'accélèrent, je saute, je cours, je glisse, et finalement, je donne un coup amical sur l'épaule de mon compagnon. Il me salue d'un sourire et nous nous rendons dans les bois.

La marche dura quelques minutes et nous arrivâmes dans une praire entourée de forêts plus ou moins denses. Au milieu de cette étendue déserte, un troupeau de 12 vaches nous attend. Les pauvres, si elles savaient, elles s'en iraient en courant. Nous nous courbons et avançons lentement, de peur de les effrayer. Une fois à proximité et une fois qu'elles nous aient remarqué, je m'approche de l'une d'elle, l'attrape légèrement par les cornes et la tire en dehors du troupeau. Elle ne bronche pas. Antho se courbe, mets le sceau sous son ventre et commence son travail. Cela continua pendant une heure ou deux, je ne me rends pas bien compte.

Une fois notre tâche ingrate terminée, nous rentrâmes au campement... pour changer nous passâmes dans une petite allée naturelle entre les arbres. Nous découvrons avec stupeur une petite clairière où un étang d'une eau limpide et brillante s'est installé. Là, sur cet étang, une maison dressée sur pilotis. Ah ... qu'est ce ? Après l'arène, après le village, après les pyramide, voilà... une maison ? Koran que c'est effrayant. Nous nous approchâmes, très lentement, prit par la peur. Antho pousse la porte, j'attrape mon épée et je saute dans la maison en l'agitant de tout les côtés. Finalement, la maison fut si étroite que je tombais entre un coffre et un four. Ridicule ? non, simplement aventurier !

La maison était toute petite, minuscule. Il y avait dans l'entrée seulement un coffre et un four. Un passage d'environ 2 mètres qui menait à une échelle et en haut de celle ci, un lit. Rien de plus. Je montais dans ce fameux lieu de repos et cherchait des indices sur la nature de celui qui habitait ou habite encore ici. Antho m'interpela. Je descendais le plus rapidement possible et il me montra ce qu'il avait trouvé. Une simple page de journal où il y avait écrit "La forêt du Nord détient la vérité" ou une ânerie du genre... Rapidement, nous quittons la maison, nous rendons au campement, posons nous quelques sceaux et repartons pour cette fameuse forêt... excités et apeurés, notre seul bon réflexe fut de rester ensemble.

La marche fut assez longue, et surtout pénible. Nous n'avions ni envie de continuer, ni envie de reculer... c'est alors que je regardais le ciel et remarquait qu'un arbre se détachait des autres. Il était plus grand, beaucoup plus grand et surtout plus massif. J'attrape Antho et nous commençons à courir pour voir de plus près la bête. Une fois au pied du mastodonte végétal, c'est la bouche grande ouverte que nous constatons sa grandeur. Il faisait au moins 50 mètres, une masse de feuilles impressionnante, et une force spirituelle tellement forte que nous même, tout humains et médiocres que l'on est, nous la ressentons. Je m'amuse à monter au tronc, comme lors de ma proche jeunesse, pendant que mon ami lui en fait le tour. J'arrive à environ 3 mètres de haut quand il m'appelle...

"-Likike ! Likike ! Viens voir, là un passage dans l'écorce !"

Vite, vite, vite je redescends et je le rejoins, avec cette satanée boule au ventre qui me donne envie de vomir. c'est entre peur et impatience que je pénètre dans le petite passage taillé à la hache dans l'immense tronc. Antho devant moi s'arrête et contemple le plafond du couloir, je ne le vois pas et je le pousse. Nous tombons tout deux dans un trou, moi sur lui, lui sur le seul, agonisant. Je me relève en m'excusant et l'aide à pallier à cette chute. Nous constatons que nous sommes sous l'arbre. Nous voyons les racines et ce qui est très beau, c'est que dans cet endroit souterrain, étroit, deux cours d'eau s'écoule... une forme d’apaisement se forme autour de nous... Il y a aussi un lit... un lit comme celui de la maison de l'étang. Alors est-ce le même personnage ? Je trouve sous les draps la suite du journal. Elle nous explique que la fin du monde est proche et que la personne qui vivait ici à trouver la solution : la mort. Elle se serait donc suicidée. Elle ne donne pas de date, mais dit que c'est pour bientôt. Je lis ça à Antho pendant qu'il m'interrompt pour me faire voir quelque chose de troublant : contre une racine, une grosse tâche de sang, et une traînée qui va jusque dans le petit courant d'eau... je saute dans celui ci et plonge. Il y a tout un réseau de galerie souterrain. Nous supposons que le corps de cet ermite a été entraîné par les eaux. Une petite note en bas de la dernière page nous dit "Le sommet de l'arbre céleste dévoilera le secret"... ah ? Je saisis de suite : l'arbre sous lequel nous sommes est nommé "arbre céleste" par notre homme, et il faut monter en haut pour découvrir quelque chose d'important : certainement quelque chose à propos de cette fin du monde. Je m'élance alors dans une escalade monumentale. Antho ne me suit pas. J'arrive à bout de l'arbre au bout d'une bonne heure de transpiration et de sueurs froides. Je vois posé, là, un livre. Je le saisis et le lance à Antho. J'ai le temps de redescendre... et nous repartons pour le camp.

Le soir tombe... et nous commençons avec Antho une lecture glaciale du journal. Le silence est lourd. Et personne n'ose élever la voix. Ni Nataniel, Minimath ou Fridd. Koldram est sobre, Xander a quitté sa forge, Eyis a lâché sa flûte, Sildérion arrête ses poèmes, Trunks arrête de regarder Tatouche et cette dernière lâche son tricot. Plus personne ne bouge, nous sommes tous figés sur notre destin... prochain.

/ Narration /

On dit qu'à la suite de cette lecture, les débats fusèrent, que même les Dieux n'osèrent pas entrer en conflit avec la communauté nomade. Elle a toujours été soudée, attachée entre elle, jamais elle ne s'est fissurée... jamais elle n'a faillit être dispersée. Mais ce débat là dérangea tout.

L'ermite en question avait une théorie sur la fin du monde, il l'exposa dans un journal qu'il intitula "Voyageurs égarés sur les chemins du destin" qui raconte l'épopée d'une troupe nomade dont il faisait parti et la perdition de celle ci. Il parla des conflits entre hommes, entre femmes, entre enfants. Entre opinions et religions... tout fut mit sur le paquet... et il en déduisit que la fin du monde serait pour bientôt. A quoi cela était il dû ? A l'homme. Sa stupidité sans faille le tuera lui même et tuera le monde... car le monde ne peut vivre sans l'homme à l'image que l'homme ne peut vivre sans le monde. La fin du monde est proche disait-il et personne n'y pourrait rien. Le seul moyen était d'arrêter toute activité extravagante et avoir une communauté stable, et sédentarisée, pour que jamais un désagrément ne puisse entraver le chemin du destin commun. Oui, mais voilà, un exemple dans le passé n'était-il pas le contre exemple parfait ? La techno-pôle n'a-t-elle pas explosée ? Pourquoi ? Pour des conflits humains encore une fois.

Les débats fusèrent dans la taverne ce soir là et ici, parmi tout les nomades, il y eut la séparation de leur vie. Deux groupes se formèrent : l'un d'eux que l'on nomma les "Croyants" était celui qui regroupait ceux qui pensaient que l'ermite avait raison et qu'il fallait se sédentariser pour ne pas mourir et éviter la perdition d'Aleïa. Le second que l'on nomma "Les réalistes" refusèrent toute entente avec ce bouquin, qui d'après eux, ne racontait que des bêtises sans nom. Ils n'y croyaient pas, et comptaient pas se sédentarisé maintenant, ils préféraient reprendre la route.

Des disputes sans précédents se formèrent et la communauté fut dissoute en deux totalement. La décision finale fut que les réalistes partaient, tandis que les Croyants restaient. Ils se séparèrent dès le petit matin... pendant qu'une troupe d'hommes partit vers le nord, les autres s'activèrent sur le campement pour le fortifier... pour que jamais la malédiction nomade ne s'abatte encore sur eux.

Plusieurs années passèrent, les deux communautés s'étaient oubliées. Finalement, il n'y avait pas eut de fin du monde.

Nous continuons donc le chemins avec les réalistes qui continuaient leur voyage vers le Nord. Ils bâtissaient comme avant de petits campements pour une semaine. C'était la parfaite vie nomade. Le froid commençait à se faire ressentir mais heureusement ils étaient équipés.
C'est alors, qu'un midi, alors qu'ils étaient tous à festoyer leur nouveau campement au milieu de la steppe glacée, des silhouettes se dessinèrent à l'horizon... "ah ! Qu'est ce donc " qu'ils se disaient tous. Alors, une troupe d'homme arriva, les saluant de la façon la plus amicale qui soit, demandant l'hospitalité. le chef des réalistes leur fit signe de venir autour du feu. Un long récit commença sur la nature de ces hommes.

Le hasard fut que cette troupe soit également une troupe nomade qui venait tout autant de la techno-pôle que de Verya, ils étaient comme la troupe que nous avons toujours connue, à la seule différence c'est que eux avaient choisis de partir vers le sud.

Les deux troupes sympathisèrent rapidement et une sorte d'unification, non sans rappeler une autre troupe, se créant entre les nomades. Les deux chefs de troupes se décidèrent à faire route commune. Là, se créa alors une nouvelle troupe, regroupant deux communautés unies sous le nom de Nomades d'Aleïa.

Voici l'avant de l'après... que se passera-t-il maintenant ? A vous de nous le dire !

Je li ca demain je vais dormir sinon (sans vouloir te vexer )



Edit : Ouaah Chapeau ! Je reste sur le c*l

Je viens de finir de lire et la j'ai envie de dire : Que c'est incroyable ! Vraiment tu as sut faire un super BG que a mon avis personne n'aurais pu faire mieux .

EDIT : Et je veus te remercier d'avoir fait ce forum et ce serveur sans toi il n'y aurai rien . Merci !

J'ai tout lu !!!!

Bravo pour ce mgnifique texte tres bien ecrit !!!

J'suis en kiff *_*

je viens de le lire, il est excellent

un monde technologiquement avancé = avions = exploration de la planète ou même satellites (sauf si ya pas de télé et de radio m'enfin j'en sait rien ou alors vous utilisez un moyen de transmissions différent?)

comment cest deux monde ne ce sont pas rencontrés?

myystere?

on peut pas choisir le nom de la planète je suppose, mais le nom que tu lui a donné est très enchanteur
sinon,tu écrit bien! c'est inspiré mais whoa,la classe!

magnifique!

franchement, chapeau

Waw !

J'ai tout lu, et c'est vraiment super ! Ça met le RP bien en place, ça créé une histoire et tout.. Sur laquelle on pourra se baser pour créer des légendes/des rumeurs....

Oncle_piksous a écrit:un monde technologiquement avancé = avions = exploration de la planète ou même satellites (sauf si ya pas de télé et de radio m'enfin j'en sait rien ou alors vous utilisez un moyen de transmissions différent?)

comment cest deux monde ne ce sont pas rencontrés?

myystere?

on peut pas choisir le nom de la planète je suppose, mais le nom que tu lui a donné est très enchanteur
sinon,tu écrit bien! c'est inspiré mais whoa,la classe!

Mon cher Tonton, je vois que tu as toujours à redire!

Il en faut bien un.......

Bref, même si le but de ce forum est avant tout de se détendre, de créer de petites histoires sans grande prétention, je vais répondre à ton "soucis du détail"!

Technologie = exploration = avion...

Non! NOTRE société a besoin d'avion, car la base une multitude de peuple, donc des villes très éloignés les unes de autres.....
Piurquoi une ville unique aurait besoin d'avion, pour aller ou? Bref!

Exploration seule? Oui!

Mais la planete de MineCraft représente huit fois la Terre (réalité Ingame!), donc un peuple seul peut explorer, mais comme expliqué dans le BG, la ville moderne ne recherche que l'enfermement sur soi et la production, donc l'exploration se limite à une zone certes grande, mais sommes toutes assez proches de la ville (je te rappelle que la Plante à une circonference d'environ 250.000 km, donc il ne pourront jamais tout explorer)

>> Ce qui en vient à te démontrer pourquoi il est très plausible que ces deux peuples ne se "connaissent" pas...

Libre à vous d'imaginer qu'ils se connaissent, en fait, et qu'ils ont établis un pacte (entre dirigeants" de territoire, je n'ai pas laissé la porte fermé à cet éventualité!

Et en ce qui concern al télé... Pareil, nous avons la télé dans notre société, mais si on fait preuve d'imagination, pourquoi toute forme de vie intelligente devrait avoir la télé (d'ailleurs, à mon gout, ce n'est pas une preuve d'intelligence, la télévision :p )!

Bref voila, j'espere avoir répondu a peu près à tes attentess et que ces précisions t'apporteront bonheur et sérénité

Peace

ah, je suis pragmatique c'est tout, les base que tu me donne,sont bien, et on pourra détaille se monde avec grand plaisir au cour de notre aventure
(je me tait pour linstant mais je m'occupe personnellement de vous posez des colles pour le scénario:twisted: )

Sans vouloir te vexer aucunement, pourquoi cette passion pour poser des colles à tout prix?

déjà je ne parlait pas sérieusement
de plus vu que personne ne tente d'expliquer certaines incohérence je les poses parce que les "ouaaaah c'est géniaaaale" a tout bout de champ ( je ne conteste pas) c'est cool, mais faut bien regarder le fond du récit et commenter un peu,ainsi que posez quelques question,c'est intéressant pour l'auteur et pour les joueurs en général

en tout cas mes j'ai eu des réponses satisfaisantes a mes question,ce qui signifie que tu as plusieurs paires a ta manche
et puis sa fait de mal a personnes de se creuser les méninges (dans la joie et la bonne humeure )
si vous voulez pas que je poses des question dite le

tant que c'est dans la joie et le bonne humeur

Pas mal, même si tu parles moins en détail de la société médiévale et des portes "magiques" on aimerait en savoir plus

A vous de m'en dire plus

Mon perso venant du monde post apo, je laisse aux médievaux le soin de nous raconter leur monde

Je ne peux pas mon perso, viens d'une porte étrangère à vos régions, peut être une autre civilisation, ou une autre planète

Enorme ce texte ça nous place à la fois dans une ambiance moderne, et en même temps dans un coté ancien puisque qu'il faut tout reconstruire

je vous concocte une sacré histoire de ceux qui sont venu avec moi, je vous l'expose et vous me dites si sa vous convient,ok?

Bah gogo je veux en savoir plus stp !

j'aurai pas finit avant demain mais je promet de faire dans la folie des grandeurs! si vous avez des idées d'histoir sympa faut qu'on s'en parle pour créer un trcs unique!

Coucou tout le monde !
C'est bien se soir que le serv ouvre ?

Oui il ouvre ce soir ! Mais il faudrait que tu ailles te présenter (si c'est pas déjà fait), et écrire ton background !




EDIT : étant donné que tu as déjà tout fait, attends que Nuclear te rajoute a la whiteliste (qui doit correspondre au groupe vert Joueurs)

j'ai louper un truc ? c'est quoi l'ip du serveur ?